"Le confinement a cassé la dynamique de croissance de la courbe": à Toulouse, tous les indicateurs s'améliorent

Alors qu’Emmanuel Macron va s'exprimer lors d'une allocution ce mardi à 20 heures, la décrue de l'épidémie se poursuit. C'est notamment le cas à Toulouse où la situation s'améliore nettement.
"Même si les indicateurs restent à des niveaux élevés, leur observation suggère que le pic épidémique de la seconde vague a été franchi", souligne Santé publique France.
Un constat, qui s'illustre notamment à Toulouse où une décrue semble s’amorcer. Selon une enquête, réalisée grâce aux informations collectées par le service de virologie du CHU de Toulouse, la situation pourrait même s’améliorer encore un peu plus.
"Même si le confinement est levé prochainement, il ne faudra pas baisser la garde"
Il semble donc que le confinement ait eu un impact à Toulouse et sa métropole. Pour Chloé Dimeglio, statisticienne au service de virologie du CHU de Toulouse, pas de doute les mesures barrières, le couvre-feu, puis le confinement ont eu un effet sur la progression de la maladie.
"Le confinement a cassé la dynamique de croissance de la courbe, puisqu’on passe d’un taux de positivité des test d’environ de 16% avant le confinement à un taux de positivité des tests attendu de 7,6% au 1er décembre".
"Même si le confinement est levé prochainement, il ne faudra pas baisser la garde", insiste le Professeur Vincent Bounes, directeur du Samu: "N’oubliez pas, le confinement c’est important mais ce n’est qu’un moyen. Ce qui est vraiment important, c’est faire attention à l’autre, faire attention à la distanciation sociale, continuer à ses protéger, continuer à protéger ce qu’on aime".
Si les gestes barrières sont respectés notamment pendant les fêtes, selon l’étude, en février, le taux de positivité devrait atteindre 2% dans la région toulousaine.
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