Covid-19: "Si des mesures locales doivent être prises, elles le seront", prévient l'Elysée avant un nouveau Conseil de défense

Si sur le principe le gouvernement ne s'interdit rien, dans les faits Matignon souligne que la situation a plutôt tendance à s'améliorer et pourrait ne pas agir.

Après un mois de couvre-feu à 18h, la tactique semble payer. Le gouvernement ne devrait pas mettre de nouvelles restrictions en place alors que l'explosion du nombre de cas n'a toujours pas eu lieu. 

Un nouveau Conseil de défense sanitaire se tient mercredi matin à l'Elysée autour du président de la République. Au menu des discussions, l'attention toute particulière de l'exécutif pour certains territoires...  L'agglomération de Dunkerque, la Moselle mais aussi la Dordogne inquiètent le gouvernement qui doit trancher  sur la nécessité d'imposer ou non des mesures de restrictions territorialisées. 

"Si des mesures locales doivent être prises, elles le seront" prévient tout de même l'Elysée où doit se tenir un nouveau conseil de défense ce mercredi. Mais tout dépendra de la situation sanitaire et géographique des territoires, alors que trois départements inquiètent particulièrement les autorités sanitaires.

"Il est plus facile de confiner un département rural qu'un département frontalier", prévient néanmoins un conseiller. Si sur le principe le gouvernement ne s'interdit rien, dans les faits Matignon souligne que la situation a plutôt tendance à s'améliorer notamment en Moselle où la préfecture aperçoit le début d'une décrue de l'épidémie.

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Les autorités s'étonnent de l'apparition de nouveaux variants

À Dunkerque où l'incidence est 3 fois supérieure à la moyenne nationale, les élus qui demandent de nouvelles restrictions pourraient ne pas être entendus. "Nous ne sommes pas dans une situation qui impose des changements", estime le ministère de la Santé.

Pas de reconfinement local à l'horizon donc mais une attention particulière doit être portée à l'apparition de nouvelles poches de variants ailleurs sur le territoire national. Car en Dordogne notamment, le taux d'incidence est de 182 cas pour 100.000 habitants. Et les autorités s'étonnent de l'apparition de nouveaux variants, sans savoir desquels il s'agit. 

En France, sur les sept derniers jours, le nombre de nouveaux cas quotidiens est de 18.000 en moyenne. Et ces chiffres ont tendance à baisser à l'instar de ce que l'on observe dans les autres pays. La tendance à la baisse se ressent à l'échelle internationale.

À travers le monde, le nombre de nouveaux cas a chuté de 16% a annoncé mardi soir l'Organisation mondiale de la santé (OMS).