"Les grands serviteurs de l'Etat ne devraient pas avoir d'étiquette politique !" Bernard Debré
Ce mercredi 4 juillet, la Cour des Comptes a égratigné la gestion des forces de sécurité publique et mis en doute la baisse de la délinquance depuis 2002 au travers d'un rapport initié par son président, le socialiste Didier Migaud.
Depuis cette publication, les critiques fusent dans les rangs de l'UMP et la colère gronde au gouvernement avec le ministre de l'Intérieur Claude Guéant qui s'est élevé contre les "approximations" d'un rapport "qui ne traduit pas la réalité de la situation".
Dans les Grandes Gueules sur RMC, le député UMP de Paris Bernard Debré s'est étonné que le dit rapport couvre les années 2002 à 2010 correspondant à l'action sécuritaire de Nicolas Sarkozy en tant que ministre de l'Intérieur et Président de la République.
En clair, Bernard pense que le rapport est orienté par son président. Il en appelle donc à plus de neutralité et d'impartialité de la part des personnalités qui dirigent les grandes institutions de l'Etat : "Depuis des année il est dommage qu'à droite comme à gauche les préfets, les responsables d'institutions soient plus partisans qu'autre chose ! Encore une fois, les grands serviteurs de l'Etat ne devraient pas avoir d'opinions politiques !"
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