"C’est plus convivial, pas comme si on était à la Sécu": les restaurants rouvrent avec un nouveau protocole à Marseille

Les restaurants peuvent rouvrir à Marseille et Aix-en-Provence, avec un nouveau protocole, avec des masques entre les plats et avec un carnet pour noter son nom et son numéro de téléphone.
Il y a une semaine, les patrons de restaurants marseillais faisait entendre leur colère après la décision du gouvernement de fermer leur établissement pour deux semaines. Les chiffres de l'épidémie dans les Bouches-du-Rhône étant trop inquiétants.
Depuis, les restaurateurs ont adressé au gouvernement et aux autorités sanitaires, un dispositif sanitaire un peu plus drastique que ce qui existait. Et la bonne nouvelle est tombée dimanche soir, ils ont pu rouvrir leurs portes ce lundi.
Le restaurant de Roland, fait parti peu d'établissements qui accueillaient à nouveau des clients lundi soir. Cette réouverture ravit les clients comme Gilles. “Super content de pouvoir revenir manger dans mon restaurant favori. J’en avais marre de faire la cuisine chez moi aussi”, ironise-t-il.
Comme les autres, il a dû se plier à l'une des nouvelles règles, laisser ses coordonnées. C'est donc Roland le patron qui passe le cahier à chaque table.
“C’est un peu plus convivial aussi, ils ne sont pas là à attendre debout comme si on était à la Sécurité sociale”, explique-t-il.
Porter le masque même entre les plats
Alexandre, l'un des clients, n'a pas du tout hésiter à remplir les cases. “Il faut jouer le jeu pour que les restaurateurs ne soient pas ennuyés et qu’il y ait une refermeture potentielle”, assure-t-il.
Alors bien sûr autre précaution, Roland assure une distanciation d'un mètre au moins entre chaque table.
“Je pense qu’il y a même plus d’un mètre. J’ai levé une table de deux là. Moi, je suis positif, je me dis, c’est bien, on va plus s’occuper des clients, on va les choyer”, ajoute-t-il.
Reste un dispositif qui ne l'inspire pas trop, le port du masque, y compris à table entre les plats. “C’est un moment de partages et de joie le restaurant. Si on commence à tomber dans le pharmaceutique et le clinique, c’est plus nous. Après, on nous donne le droit de travailler normalement donc s’il faut qu’on fasse des efforts, on les fera”, assure-t-il.
Et si des clients récalcitrants se trouve face à lui, Roland est très clair, ils iront manger ailleurs.
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