"Les tunisiens de France sont fliqués !" Houria Bouteldja
La jeunesse tunisienne est dans la rue pour dénoncer le manque de perspectives de la société du président Ben Ali !
Lundi plus de 3 000 manifestants ont envahi Regueb, petite cité située à 265 km au sud de Tunis, où le suicide d'un jeune diplômé contraint de vendre des fruits et légumes sans permis, avait, le 17 décembre, donné le signal de violentes manifestations en Tunisie !
Une violence qui a dégénéré en émeutes sanglantes le week-end dernier, faisant quatorze morts à Thala et Kasserine selon le gouvernement tunisien.
Le chef de l'État a accusé "des groupes cagoulés d'être à l'origine de ces actes terroristes".
Pour Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des "Indigènes de la République" et GG d'un jour, il y a une réalité dont on ne parle pas : "Les tunisiens vivant en France sont fliqués !"
Réagissant aux propos de l'un d'entre vous qui décrivait la peur bleue qu'ont les français d'origine tunisienne à la simple évocation du nom du président Ben Ali, Houria a dénoncé l'étouffement qu'exercent les consulats tunisiens à leur égard : "Même les militants français sont neutralisés, contrôlés et fliqués ! Ils n'ont aucun relais en France ! Ils sont isolés ! Combattre Ben Ali depuis la France est très difficile !"
Votre opinion