L'invitée du 23/04: Béatrice Copper-Royer

Béatrice Copper Royer, psychothérapeute, psychologue clinicienne et auteur de "Vos enfants ne sont pas de grandes personnes, Nouvelle édition revue, augmentée", éd. Albin Michel
Béatrice Copper-Royer est psychologue spécialisée dans la clinique de l’enfant et de l’adolescent. Elle est également cofondatrice de l'association e-enfance et auteur de nombreux ouvrages parus chez Albin Michel.
* Plus d'infos sur l'invitée en allant sur le site officiel de BEATRICE COPPER ROYER
Présentation de l'éditeur
Dans la société d'aujourd'hui, avec la télévision, la publicité, Internet, le temps de l'enfance se raccourcit. Depuis que l'enfant est reconnu comme une personne, tout concourt à ce qu'il soit considéré trop tôt comme un adulte. Oubliant son âge et le fait qu'une génération les sépare, les parents se laissent déstabiliser lorsqu'il s'affirme vigoureusement, ou l'entraînent dans des préoccupations qui ne sont pas les siennes. Or, pour lui permettre de grandir et de mûrir de manière équilibrée, chacun doit rester à sa place car : les soucis des parents ne sont pas ceux des enfants, certains choix ne relèvent que des parents, l'enfant n'est pas toujours un interlocuteur privilégié, les enseignants ne sont pas les parents et réciproquement, la famille n'est pas une démocratie où toutes les voix comptent également, ce n'est pas parce qu'il se prend pour un ado qu'il en est un.
Pour Béatrice Copper-Royer, il est important de marquer les âges de l'enfance et s'opposer au laxisme ambiant tout en acceptant le conflit. C'est simple mais formidablement efficace pour aider nos enfants à se structurer mentalement et à se sentir bien dans leur peau. Parce que, à trop vouloir brûler les étapes, on finit par se brûler soi-même.
Quatrième de couverture
Aujourd'hui, de nombreux phénomènes concourent à écourter le temps de l'enfance. La télévision, la publicité, la société et les parents qui, depuis que l'enfant est reconnu comme une personne, ont tendance à le considérer trop tôt comme un adulte. Oubliant son âge et la génération qui les sépare, ils se laissent déstabiliser lorsque l'enfant s'affirme vigoureusement, ou l'entraînent dans des préoccupations qui ne sont pas les siennes. Or, pour grandir et mûrir de manière équilibrée, les parents doivent occuper la place qui est la leur dans la famille et ne pas confondre les rôles, car : - les soucis des parents ne sont pas ceux des enfants - certains choix doivent être faits par les parents - l'enfant n'est pas toujours un interlocuteur privilégié - les enseignants ne sont pas les parents et réciproquement... Marquer les âges de l'enfance, s'opposer au laxisme ambiant tout en acceptant le conflit sont, explique Béatrice Copper-Royer, psychologue-clinicienne et psychothérapeute, autant de façons simples mais formidablement efficaces d'aider nos enfants à se structurer mentalement et à se sentir bien dans leur peau. Car à trop vouloir brûler les étapes, on finit par se brûler soi-même. Et, comme le conclut l'auteur, " à chaque âge suffit sa peine ".
Présentation de l'éditeurDans la société d'aujourd'hui, avec la télévision, la publicité, Internet, le temps de l'enfance se raccourcit. Depuis que l'enfant est reconnu comme une personne, tout concourt à ce qu'il soit considéré trop tôt comme un adulte. Oubliant son âge et le fait qu'une génération les sépare, les parents se laissent déstabiliser lorsqu'il s'affirme vigoureusement, ou l'entraînent dans des préoccupations qui ne sont pas les siennes. Or, pour lui permettre de grandir et de mûrir de manière équilibrée, chacun doit rester à sa place car : les soucis des parents ne sont pas ceux des enfants, certains choix ne relèvent que des parents, l'enfant n'est pas toujours un interlocuteur privilégié, les enseignants ne sont pas les parents et réciproquement, la famille n'est pas une démocratie où toutes les voix comptent également, ce n'est pas parce qu'il se prend pour un ado qu'il en est un.Pour Béatrice Copper-Royer, il est important de marquer les âges de l'enfance et s'opposer au laxisme ambiant tout en acceptant le conflit. C'est simple mais formidablement efficace pour aider nos enfants à se structurer mentalement et à se sentir bien dans leur peau. Parce que, à trop vouloir brûler les étapes, on finit par se brûler soi-même.
Quatrième de couverture
Aujourd'hui, de nombreux phénomènes concourent à écourter le temps de l'enfance. La télévision, la publicité, la société et les parents qui, depuis que l'enfant est reconnu comme une personne, ont tendance à le considérer trop tôt comme un adulte. Oubliant son âge et la génération qui les sépare, ils se laissent déstabiliser lorsque l'enfant s'affirme vigoureusement, ou l'entraînent dans des préoccupations qui ne sont pas les siennes. Or, pour grandir et mûrir de manière équilibrée, les parents doivent occuper la place qui est la leur dans la famille et ne pas confondre les rôles, car : - les soucis des parents ne sont pas ceux des enfants - certains choix doivent être faits par les parents - l'enfant n'est pas toujours un interlocuteur privilégié - les enseignants ne sont pas les parents et réciproquement... Marquer les âges de l'enfance, s'opposer au laxisme ambiant tout en acceptant le conflit sont, explique Béatrice Copper-Royer, psychologue-clinicienne et psychothérapeute, autant de façons simples mais formidablement efficaces d'aider nos enfants à se structurer mentalement et à se sentir bien dans leur peau. Car à trop vouloir brûler les étapes, on finit par se brûler soi-même. Et, comme le conclut l'auteur, " à chaque âge suffit sa peine ".
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