Quand Malek Boutih balance...
Dans l'émission On revient vers vous diffusée sur Cadremploi.fr, David Abiker rencontre une personnalité qui lui confie ses souvenirs d'entretiens d'embauche... Aujourd'hui, il a eu à faire à un Malek Boutih particulièrement remonté.
"J’ai été discriminé il n’y a pas longtemps. En fait, je devais avoir un job, je devais être le président de la Halde. J’en avais discuté avec celui qui recrute, qui est président de la République (…) Tout était ok et un sénateur a dit que non, que j’avais une gueule d’Arabe et qu’avec une gueule d’Arabe, on pouvait pas avoir ce job… Et j’ai pas eu le job" commence-t-il par dire.
Avant d'enchaîner sur Longuet : "Il est un peu décalé par rapport à notre société. (…) je lui dirais qu’objectivement, quand on ne sait plus dans quel monde on vit, quand on a l’habitude des belles bagnoles, des beaux palais, on est plus bon pour le job, pour le taf. Il m’amènerait pas d’argent ce gars. Je le prendrai pas."
Puis, aux jeunes qui cherche à s’insérer sur le marché du travail : "Il faut (…) être rentre-dedans (…) et faire confiance à une chose et à un seul argument quand vous voyez un employeur : est-ce-que je vais lui faire gagner de l’argent ou pas ? Parce que, croyez-moi, il y a une chose qui parle bien aux employeurs, c’est l’argent et c’est normal. Moi je déteste le discours sur les entreprises citoyennes, ça c’est du baratin qu’on raconte aux jeunes."
Quant au CV anonyme et aux quotas d'embauche, ce sont respectivement pour Malek Boutih, "une solution idiote" et "une monnaie de singe"...
Allez, on vous laisse regarder tranquillement !
Malek Boutih : "Longuet ferait un bon gardien de parking"
envoyé par Cadremploi