Mali: un médecin militaire français tué dans une opération contre des groupes "terroristes"

Le capitaine Marc Laycuras était âgé de 30 ans.
Un médecin militaire français a été tué mardi au Mali à la suite "du déclenchement d'un engin explosif improvisé" au passage de son véhicule blindé, lors d'une opération de lutte "contre les groupes armés terroristes".
Le capitaine Marc Laycuras, âgé de 30 ans et qui servait au sein de la 120e antenne médicale du Mans au profit du 2ème Régiment d'infanterie de marine (2e RIMa), était en opérations dans la région du Gourma, frontalière du Burkina Faso.
L'officier est le 24e militaire français décédé au Mali depuis l'intervention française Serval en 2013 dans ce pays suivie de l'opération antiterroriste Barkhane élargie à cinq pays du Sahel en 2014, selon l'état-major.
"Il y a eu une détonation au passage d'un VAB (Véhicule de l'Avant Blindé). Deux militaires blessés ont immédiatement été pris en charge et transférés par un hélicoptère Caïman" vers Gossi, à 150 km à l'ouest de Gao (nord) où se situe le QG de la force française Barkhane au Mali, a-t-il ajouté.
Le capitaine Laycuras, grièvement blessé, a succombé à ses blessures. L'état de l'autre militaire n'inspire en revanche "pas d'inquiétude", a précisé le colonel Steiger.
"Aucun ennemi, aucune présence particulière n'ont été décelés" dans le secteur au moment de l'explosion, a-t-il également relevé.
Le président Emmanuel Macron a fait part de sa "très grande tristesse" et rappelé "l'entier soutien de la France au Mali et à la force des Nations unies pour la mise en oeuvre de l'accord de paix" de 2015.
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