Marlène Schiappa tacle Laurence Rossignol: "Moi, je ne me réveille pas en me demandant sur quelle femme politique je vais taper"

La ministre déléguée à la Citoyenneté a affirmé ne pas comprendre pourquoi certains estiment qu'elle n'est qu'une caution pour le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
Elle fait partie des membres du gouvernement qui ont obtenu une promotion lors du dernier remaniement ministériel. Marlène Schiappa est passée de secrétaire d’Etat en charge de l’Egalité entres les hommes et les femmes au ministère de l’Intérieur. En effet, elle a été nommée ministre déléguée auprès de Gérald Darmanin en charge de la citoyenneté.
Une nomination qui n’a pas manqué de faire parler. En effet, Gérald Darmanin est accusé de viol ce qui contraste avec l’engagement de Marlène Schiappa contre les violences faites aux femmes. Au point que certains estiment que sa nomination sert de caution morale au nouveau ministre de l'Intérieur.
Si elle confirme avoir, elle aussi, entendu des gens la plaindre ou s’inquiéter pour elle lors de son changement de poste, Marlène Schiappa estime que cela est “lunaire”.
“Avec Gérald Darmanin, on travaillait très bien ensemble précédemment. Les gens ne le savent peut-être pas, mais ensemble on a obtenu cinq millions d’euros de plus quand il était au Budget et moi à l’Egalité femmes-hommes pour le budget du Droit des Femmes”, explique-t-elle.
Elle affirme même au micro des "Grandes Gueules" avoir beaucoup de similarité avec le ministre de l’Intérieur notamment d’un point de vue politique: “On s’exprime assez cash, on a une approche très concrète, donc c’était assez logique qu’on forme un binôme”, précise-t-elle.
Une caution morale?
Elle affirme par ailleurs que si elle avait eu le moindre doute sur Gérald Darmanin et sur les faits dont il est accusé, “je n’aurais jamais accepté de travailler dans ce ministère”.
Elle juge que ce sont principalement les opposants politiques qui la classe au rang de caution.
“J’ai entendu par exemple Laurence Rossignol, qui était précédemment ministre du Droit des femmes. C’est mon contre-modèle. Je ne veux surtout pas devenir l’ancienne ministre en charge de l’Égalité femmes-hommes qui passe plus de temps à taper sur la nouvelle ministre plutôt que de faire avancer les combats pour cette égalité.
Moi je ne me réveille pas le matin en me disant tiens sur quelle femme politique je vais taper et quand il y a une affaire ou une polémique, comment je vais la faire retomber sur le dos de cette femme politique”, indique-t-elle.
Elle a ajouté qu’elle formait avec Gérald Darmanin un duo de ministres engagés, présents sur le terrain pour répondre aux attentes des Français en termes notamment de sécurité.
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