Migrants délogés place de la République à Paris: qui sont les policiers impliqués dans les violences?

L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) est chargée d'enquêter sur les violences policières en marge de l'implantation d'un éphémère camp de migrants place de la République à Paris.
Une enquête a été ouverte pour "violences par personne dépositaire de l'autorité publique", après des images montrant notamment un policier mettant un croche-pied à un migrant lundi soir à Paris. L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) est chargée d'enquêter sur ces faits notamment filmés par les caméras de RMC.
L'IGPN devra déterminer si l’emploi de la force était bien justifiée à l'occasion de l'évacuation par les forces de l'ordre d'un éphémère campement de migrants place de la République à Paris et alors que de nombreuses vidéos et témoignages font état de violences sur des migrants mais également sur des journalistes et des bénévoles d'associations.
Car aucune compagnie d’intervention ni compagnie de CRS n’était engagé lundi soir. Pourtant ce sont bien ces 2 corps spécialisés de la police nationale qui sont les mieux formés aux missions de maintien de l’ordre.
Un déploiement rapide face à une opération surprise
Ce sont donc des effectifs de la BAC qui ont été déployées. Des fonctionnaires dédiées normalement aux missions d’anti criminalité et dont le maintien de l’ordre public n’est pas le cœur de métier. Des unités très mobiles et très rapides à déployer sur le terrain or le campement sauvage dressé Place de la République était une opération surprise tempère une source policière.
Le dispositif était-il adapté ? En tout cas ce sont bien ces agents de la BAC qui sont pointés dans les vidéos les montrant en train de violenter des migrants, des militants mais aussi des avocats et des journalistes.
Plus tôt dans la journée, c'est Gérald Darmanin lui-même qui avait annoncé avoir "demandé à l'IGPN de remettre ses conclusions sous 48 heures". Le ministre de l'Intérieur a également évoqué sur Twitter "des images choquantes" et demandé "un rapport circonstancié au préfet de police de Paris".
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