Mini victoire…
La France a battu la Finlande 1/0. Retour sur le match.
Le froid en plein été, un adversaire à ranger dans les quidams du foot, le début de la nouvelle aventure des Bleus n’avait rien de bien excitant. Nouvelle aventure ou pas, rien n’a vraiment changé. On peut tranquillement faire autre chose les soirs de matches des Bleus. Et si on veut regarder, une autre activité en même temps est possible. La grande folie n’est pas encore au programme. Le 433 de Deschamps était annoncé, mais on a quand même eu une petite surprise. Reveillère est en effet aligné à droite de la défense. Celui qui devait venir au PSG pour être la doublure de Jallet, est titulaire en EDF à sa place. Il n’est donc pas blessé et cette histoire entre l’OL et le PSG a de quoi faire sourire. Au-delà de cet aparté « mercato », le choix de Deschamps signifie peut-être qu’il souhaite qu’Evra soit le seul latéral à monter. La charnière avec les deux 4 est bien là et durant la première période on a surtout vu Sakho. Omniprésent, mais comme trop souvent très brouillon. Une relance sur 4 réussie et une présence pas franchement rassurante.
Au milieu, Diaby, le revenant, a bel et bien montré qu’il était en forme. Difficile de dire où il a joué car il était partout. Une activité débordante et un positionnement 8/10. Avant-centre même, sur le but, admirablement servi par Benzema. Un Diaby de cette trempe est assurément un vrai plus pour l’EDF. Et ça serait encore mieux, s’il évoluait aux côtés d’un 10. Le milieu serait alors vraiment intéressant. Durant cette première période, on aura noté une activité soutenue de toute l’équipe, mais encore une fois beaucoup de soucis dans l’expression collective. Ribery a fait du classique, 150 touches de balle avant des décisions peu convaincantes. Et comme son pendant à droite, Menez a lui aussi, une énorme tendance à câliner le ballon, on ne peut pas dire que ça allait très vite.
En seconde période, l’emprise française est plus grande. Les Bleus s’installent dans le camp finlandais. La domination est toutefois complètement stérile. Les occasions sont rares. En fait, il s’agit plus de situations intéressantes que d’occasions. Le problème, c’est justement que cette présence quasi permanente dans le camp adverse ne débouche sur rien. On retiendra néanmoins l’esprit positif et l’implication de tous. Quand Cabaye est sorti, on s’est souvenu qu’il avait été sur le terrain. Deschamps va retenir la victoire, les fameux trois points. Nous aussi, tout en oubliant la belle occasion des finlandais en fin de match. Comme on dit dans ces cas-là, l’important c’est…
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