La mode de la chirurgie chez les ados
LA CHIRURGIE ESTHÉTIQUE EN VOGUE CHEZ LES ADOS
La tendance, venue des Etats-Unis, ne semble pas épargner la France. Selon Le Parisien, la chirurgie esthétique trouverait de plus en plus d’adeptes chez les ados, les filles essentiellement. Le Conseil national de l’ordre des médecins a donc décidé de tirer la sonnette d’alarme face à cette augmentation notable des rhinoplasties, des poses d’implants mammaires et des liposuccions chez les mineurs. « Depuis quelques temps, j'en vois au moins une tous les deux jours à mon cabinet », affirme dans les colonnes du Parisien le docteur Sydney Ohana. Dans le quotidien, le docteur Xavier Deau, vice-président du Conseil national de l’ordre des médecins, insiste sur la différence entre chirurgie réparatrice (oreilles décollées, poitrine trop importante…) et chirurgie esthétique. Dans ce dernier cas, il met en garde contre le « syndrome de la bimbo ». « Ce syndrome, c’est l’ado qui va changer un aspect de son corps, sans être pour autant satisfait, explique-t-il. Il va demander de nouvelles opérations, et c’est le début de la course sans fin vers une image de la perfection qui n’existe pas. » Au corps médical, selon lui, de « dire non ».
Le botox, nouvelle tendance chez les ados?
Début août, le New York Times s’était alerté d’une tendance similaire chez les adolescents américains : le recours de plus en plus fréquent au botox. A l’image de la chanteuse philippine Charice Pempengco, 18 ans, qui revendique ce recours à la toxine botulique jusque là réservé aux adultes faisant la chasse aux rides. Crispation anormale de la paupière, contraction des muscles du cou, ou transpiration excessive, l’utilisation du botox chez les mineurs est autorisée pour des raisons de santé. Mais selon le New York Times, les jeunes seraient plus intéressés par le fait de corriger certaines de leurs petites imperfections plutôt que par des considérations médicales. D’après la Société américaine des chirurgiens esthétiques, la toxine botulique aurait été injectée 12 000 fois sur des Américains âgés de 13 à 19 ans. Certains en ont même reçu plusieurs fois. Des chiffres qui par, ailleurs, seraient en augmentation.
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