"Monsieur Véran, ce n'est pas possible": le cri du coeur d'un gérant de salle de sport au ministre de la Santé sur RMC

Les salles de sport sont également victimes du Covid. En effet, ceux-ci ont été obligées de fermer dans onze villes. Cependant, à l'instar de Rennes, des recours administratifs ont fonctionné pour y contrecarrer.
Ils font partis de ceux qui sont toujours à l’arrêt total à Paris et dans la petite couronne. Les salles de sport n’ont pas été autorisées à rouvrir au public. Pour beaucoup, c’est un nouveau coup dur alors qu’ils avaient investi pour respecter le protocole sanitaire.
Surtout, beaucoup s’interrogent sur la fermeture des salles de sports alors que d’autres lieux comme les entreprises, les restaurants ou encore les transports en commun, restent eux bien ouvert.
Pour Arthur Benzaquen, gérant de salles de sport, c’est un ciblage sans fondement de la part du gouvernement.
“Il faut agir, mais on ne peut pas fermer les entreprises, on ne peut pas fermer les écoles, on ne peut pas arrêter les transports en commun sinon on arrête l’économie. Donc on prend quelque chose qui ne représente aucun poids ni aucune recette fiscale. On est un symbole, défend-il sur le plateau des 'Grandes Gueules' de RMC.
Le gouvernement nous a envoyé les chiffres officiels. C’est simple, il y a tous les clusters avec tous les nombres de cas. En tête, entreprises privées et publiques, en deux, milieu scolaire et universitaire, en trois, établissements de santé, en quatre événements publics ou privés, en cinq, milieu familial élargi, en six établissements sociaux et d’insertion, en sept, crèches… On est nulle part, et ce sont les chiffres officiels du gouvernement. Alors pourquoi on nous ferme ? Encore une fois, on est en septembre, c’est notre rentrée. Monsieur Véran, ce n’est pas possible!”, appuie-t-il.
Il assure pourtant que les salles de sport ont un moyen de tracer les cas positifs comme nul part ailleurs puisqu’actuellement, l’accès aux salles se fait uniquement sur réservation.
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