Nicolas Bedos : "Quand Manuel Valls se prend pour Charles Pasqua, je ne suis pas en manque d'inspiration !"
Nicolas Bedos, chroniqueur en presse écrite, auteur et metteur en scène était l'invité des GG ce jeudi 8 novembre. Dans son nouveau livre "Journal d'un mythomane, volume 2 : une année particulière" (Ed. Robert-Laffont), où il est notamment beaucoup question de politique, il s'est agacé que, de par son nom de famille, on puisse penser que c'est un militant politique marqué à gauche. Nicolas Bedos s'est revendiqué "anar" mais s'est dit de gauche à certains moments : "quand on parle du droit de vote des étrangers, quand on stigmatise l'Islam, quand des chauffeurs de taxi éclatent en sanglots en parlant d'une certaine droite !"
Pendant la campagne présidentielle, Nicolas Bedos n'était pas le dernier pour réclamer le départ de Nicolas Sarkozy. Et ne souhaite toujours pas son retour "c'est un truc de journalistes", selon l'écrivain. En revanche il s'amuse de voir "Manuel Valls qui se prend tout d'un coup pour Charles Pasqua", ça l'inspire a-t-il affirmé. Mais il a voulu rappeler que la politique c'était quelque chose de sérieux et a fustigé ceux qui s'en amusent : "ce type que je trouve infect, Christophe Barbier, qui décrit toute la politique comme si c'était un jeu, comme si c'était juste une sorte de syllogisme intellectuel".
Quant à Franz-Olivier Giesbert qu'il adore, Nicolas Bedos l'a trouvé "très inconséquent" avec ses dernières Unes du Point pointant du doigt l'Islam ou critiquant la politique de François Hollande quelques semaines après son élection : "la presse pour vendre du papier devient puérile !"
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