Nombre anormal de cancers chez des enfants dans le Jura: le mystère continue pour les parents

Selon une étude menée dans quatre communes, rien n'explique que la quinzaine de cas de cancers chez des enfants.
Ils étaient âgés de de 6 mois à 13 ans au moment du diagnostic. L'enquête épidémiologique de Santé publique France présentée mardi aux familles d'une quinzaine d'enfants touchés par des cancers dans quatre communes du Jura, n'a identifié aucun facteur de risque environnemental commun, a indiqué mercredi l'Agence régionale de santé.
Une expertise épidémiologique concernant les cancers "de toute nature" de 16 enfants dont les diagnostics avaient été établis entre 2011 et 2020 a été menée afin de rechercher d'éventuels facteurs explicatifs, selon l'ARS. Mais finalement, "aucun facteur de risque environnemental commun n'a pu être établi à l'issue de ces travaux", a annoncé l'ARS dans un communiqué, précisant que le rapport définitif de Santé publique France sera disponible en fin d'année. "Une surveillance épidémiologique sera maintenue avec l'aide du Registre national des cancers de l'enfant et plusieurs acteurs de la recherche ou de la prise en charge onco-pédiatrique, en France et en Suisse", a-t-elle ajouté.
En juillet 2019, l'ARS avait été informée d'un "nombre anormalement élevé de cancers" dans cette région, touchant dix enfants âgés de 6 mois à 13 ans au moment du diagnostic.
Les enfants concernés, quatorze âgés de moins de 15 ans et deux de plus de 15 ans, sont domiciliés sur les communes jurassiennes de Les Rousses, Longchaumois, Morez et Prémanon, quatre communes distantes de quelques kilomètres seulement.
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