Nouveau traitement esthétique du vagin : le Rejuvula. Le Fil d'Ariane du 08/06

Nouveau traitement esthétique du vagin : le Rejuvula
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Si de plus en plus de femmes complexées par leurs petites lèvres ont recours à la nymphoplastie* une opération visant à en réduire leur taille, la mode est aujourd’hui à un nouveau traitement esthétique du vagin : le Rejuvula.
Le Rejuvula est un traitement mis au point par le docteur Daniel Sister, qui consiste à injecter le propre sang d’une femme dans les tissus de son vagin dans le but de le rajeunir en le lissant et le resserrant. Un traitement promettant de surcroit l’augmentation de l’intensité de l’orgasme.
Le docteur Daniel Sister, qui travaille dans une clinique privée londonienne assure que les femmes ayant reçu ce traitement auraient des orgasmes plus forts mais qui dureraient également plus longtemps, grâce à ce nouveau vagin plus rebondi et plus ferme. Un traitement qui atténuerait aussi les problèmes de vaginisme et réglerait les problèmes de fuites urinaires.
Le traitement « Dracula » est actuellement proposé à Londres et en Irlande et coûte 1100 euros. L’intervention dure 30 minutes et son action durerait 1 an.
« Pas de risque de rejet, d'infection ou d'allergie » assurent les experts.
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D’autres spécialistes évoquent une méfiance quant à ce traitement qu’ils ne pensent pas capables de pouvoir influencer l’intensité d’un orgasme.
Une vulve d’enfant, toute lisse, sans rien qui dépasse, voilà en tous les cas un diktat contre lequel Emma, une jeune Australienne avait déjà tenté de lutter en 2013 avec son blog Large labia project, (le « projet des grosses lèvres »), sur lequel elle invite les femmes à poster des photos de leur sexe, quel que soit son allure, afin de prouver que les "grosses lèvres sont normales et belles". Un blog qui se veut rassurant pour les plus complexées des femmes si l’on en croit les nombreux témoignages masculins qui disent préférer les sexes naturels avec leurs lèvres de taille, de forme et de couleur différentes.
*l’Assurance maladie a remboursé 3600 actes en 2013, soit une augmentation de 67% par rapport à 2008. Un remboursement qui ne s’applique que dans les cas de chirurgie reconstructrice et non esthétique, comme la réduction des petites lèvres hypertrophiées qui gênent le quotidien des femmes ne serait-ce par exemple que pour marcher.
Le taux de remboursement est évidemment assez faible si l’on prend en compte les dépassements d’honoraires des chirurgiens et anesthésistes. Plus précisément une nymphoplastie coûte en moyenne entre 1500 et 2000 euros et la sécurité sociale rembourse très exactement 46.48 € pour le chirurgien et 61.58 € destinés à l’anesthésie.
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Ariane LIMOZIN
Productrice
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