Obsolescence programmée: "Certaines chaussures sont faites pour ne pas être réparées"

Lors de l'émission M comme Maïtena sur le thème de l'obsolescence programmée, un artisan cordonnier a dévoilé certains défauts de fabrication volontaires.
"Je n'aurai jamais imaginé cela" souffle Maïtena Biraben sur RMC.
Lors de l'émission de jeudi, consacré à l'obsolescence programmée dans l'industrie, et notamment sur la technologie, l'un des auditeurs a apporté un autre regard sur ce phénomène industriel.
Si la justice française vient d'ouvrir deux enquêtes visant Apple et le fabricant d'imprimantes Epson pour "obsolescence programmée" et "tromperie", Christophe, un artisan cordonnier-maroquinier, a expliqué comment certaines marques de chaussures en empêchent la réparation.
"Au bout d'un an, la semelle est morte"
"On se rend compte que certaines chaussures ne sont pas faites pour être réparées, au niveau de la semelle. On ne peut pas ressemeler" explique-t-il.
Sans citer de marque, il explique: "Il y a des Français qui ont été au Brésil pour ouvrir une boîte de chaussures de confort, qui sont superbes, avec un beau cuir. Mais voilà, malheureusement, ce sont des chaussures dans lesquelles vous investissez entre 120 et 160 euros à l'achat. Vous marchez, selon votre démarche, et au bout d'un an, un an et demi, la semelle est morte et vous ne pouvez pas en changer".