"Où est la justice?": une nouvelle fête clandestine dans la même maison, les habitants de Joinville-le-Pont exaspérés
Une semaine après l'affaire qui avait beaucoup fait réagir, une nouvelle fête clandestine a été organisée ce week-end à Joinville-le-Pont. 16 personnes ont été verbalisées.
Nouvelle soirée clandestine samedi soir à Joinville-Le-Pont dans le Val-de-Marne. Seize personnes qui participaient à une fête d'anniversaire ont été verbalisées pour non-respect du confinement.
Fête organisée dans le même pavillon où le week-end dernier plus de 300 personnes s'étaient réunies lors d'une soirée privée. Un des participants avait été testé positif au Covid-19.
"C'est un peu écoeurant"
"C'est un peu écoeurant. On est confinés, on ne peut rien faire. Il y a quand même une enquête en cours, ils savent qu'ils sont sur la sellette, et ils continuent donc on se demande où est la justice."
Pourtant depuis une semaine les policiers municipaux passent tous les jours devant ce loft. Après avoir remarqué qu'il y avait de la lumière, ils décident d’intervenir. A l’intérieur: une dizaine de jeunes filles, une ambiance de boîte de nuit. Des ballons d’anniversaire sont accrochés au mur... En tout, 16 personnes sont verbalisées dont 3 agents de sécurité.
"Comment osent-ils revenir?"
Olivier Dosne, le maire de Joinville-le-Pont était sur place au moment de l’intervention des policiers.
"C'était une grande stupéfaction avec une grande question: comment osent-ils revenir sur le même endroit huit jours après avoir commis une telle bourde avec 300 personnes dans un loft de 250 m2 et de se dire qu'aucun scellé n'a été posé sur cette propriété?"
Selon lui, la plupart des participants venaient de Drancy, en Seine-Saint-Denis, située à une quinzaine de kilomètres de Joinville. Face à cette situation, l’élu a donc décidé de fermer lui-même le portail de la maison avec un cadenas.
Après la fête du week-end dernier (nuit de vendredi à samedi), le propriétaire de la maison et le vigile ont été mis en examen pour "mise en danger délibérée de la vie d'autrui", "exécution d'un travail dissimulé à l'égard de plusieurs personnes" et "ouverture irrégulière d'un établissement recevant du public dans une circonscription en état d'urgence sanitaire". Depuis le 30 octobre, les soirées privées sont interdites en France dans le cadre des restrictions sanitaires liées au coronavirus.
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