People du 18/05 : Jean-Luc Romero
Jean-Luc Romero (né le 30 juin 1959 à Béthune) est un homme politique et un militant associatif français. Il est responsable d'ONG et écrivain. Il est le premier homme politique en France à avoir révélé sa séropositivité au VIH/SIDA, en mai 2002.
En 1983, il obtient un DEA de droit public à l'Université Paris II puis un DEA de sciences politiques en 1984.
Il est assistant parlementaire de Pierre-Rémy Houssin (de 1986 à 1997), Jean-Marie Demange (1997) et Guy Drut (de 1997 à 2000). Depuis 2001, il est directeur des solidarités à la mairie de Vigneux-sur-Seine (Essonne).
Candidat aux primaires UMP Paris pour les élections municipales de Paris en 2008.
Il se désiste suite à un nombre de parrainage d'élus insuffisants.
Suite à la nomination de Jean de Gaulle à la Cour des comptes, il demande le soutien de l'UMP pour sa candidature à l'élection législative de 2007 dans la huitième circonscription de Paris.
En janvier 2007, son mouvement Aujourd'hui, autrement l'investit pour l'élection législative dans le 12e arrondissement de Paris (8e circonscription) ; il renonce à demander le soutien de l'UMP.
Il annonce son ralliement à une liste du Parti Socialiste le 4 décembre 20095 et est réélu conseiller régional d'Île-de-France sur la liste parisienne conduite par Anne Hidalgo dans le cadre de la campagne de Jean-Paul Huchon.
Animateur du magazine « Fréquence Midi » puis directeur des relations extérieures bénévole de Fréquence Gaie, radio associative LGBT de 1982 à 1983.
Les voleurs de liberté (éd.L'esprit Frappeur 2012)
Présentation de l'éditeur
Vincent, Hervé, Maïa, Chantal, Rémy, Eluana, ces prénoms résonnent toujours dans le coeur des Français.
Ils nous ont tous émus par leur sincérité et par la justesse de leurs cris et de leurs demandes d'être délivrés d'une vie devenue absolument insupportable.
N'étaient-ils pas les mieux placés - et les seuls - pour juger de l'utilité ou non de continuer à vivre ? Et vous, comment voyez-vous votre fin de vie ?
Il y a quelques mois, j'ai écrit sur un petit carnet noir la limite au-delà de laquelle je ne souhaite pas aller.
J'ai écrit les outrages de la maladie que je ne tolérerai pas. J'en ai déjà tellement subi au point d'accepter les déformations de mon corps et de mon visage que le sida et ses traitements m'ont infligées jour après jour depuis plus de vingt ans.
Je lis et relis chaque jour ces lignes pour m'assurer que la maladie ne m'a pas encore amené à ces limites que je juge intolérables.
Je me battrai sans relâche pour une loi républicaine, pour une loi qui assure enfin à chacun d'entre nous, en fin de vie, la liberté, l'égalité, la fraternité. Les voleurs de liberté ne gagneront pas.
Ils ne nous voleront pas notre dernière liberté ! Ils ne vous voleront pas votre dernière liberté !
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