Policiers agressés: "La violence ne recule que devant la force", plaide le général de Villiers sur RMC

Invité de RMC, mercredi matin, l'ancien militaire répondait aux questions d'Apolline de Malherbe.
Mercredi 14 octobre, le général Pierre de Villiers était l’invité exceptionnel d’Apolline de Malherbe à 7h40 sur RMC à l’occasion de la sortie de son livre "L'équilibre est un courage".
Alors que l'on apprenait qu'un policier était dans un état grave, renversé par une voiture, dans l'Essonne, l'ancien militaire a livré son sentiment sur les récentes attaques contre les forces de l'ordre, comme à Champigny-sur-Marne ou à Herblay ces derniers jours.
Pour le général Pierre de Villiers, il est nécessaire de "reprendre pied" dans certains quartiers. Il précise: "Tout ceci est totalement inacceptable. Je suis du côté de l'ordre, de la discipline, de l'obéissance, du respect de la loi. Quand il n'y a plus de loi, il n'y a plus de République. On ne peut pas accepter une attaque de commissariat. Ce n'est pas possible: on ne peut pas continuer comme cela. Je vais rencontrer régulièrement ces jeunes, comme aux Mureaux, pour comprendre. J'essaie de discuter pour voir leurs attentes et pour sortir de cette impasse, qui ne date pas d'aujourd'hui".
Face à Apolline de Malherbe, Pierre de Villiers dit ainsi vouloir "retrouver l'équilibre nécessaire avec la fermeté":
"Dans l'Armée, quand quelqu'un fait quelque chose de mal, il est puni. La punition est dissuasive et a pour objet de faire comprendre à l'intéressé qu'il ne faut pas recommencer. Et quand il est bon, il faut le récompenser. Il faut retrouver cet élan, cette exigence, cette fermeté. La force fait reculer la violence. Il faut faire reculer la violence.
Il y a un moment où il faudra reprendre pied dans ces territoires qui vit quasiment en autarcie économique et sécuritaire, et donner les moyens pour que force soit rétablie. Et c'est l'ancien militaire qui vous le dit" a-t-il conclu.