Présidentielle 2017: "Jean-Louis Borloo a un rôle à jouer", estime Yves Jégo
Yves Jégo, premier vice-président de l’UDI, était l’invité de Jean-Jacques Bourdin lundi matin. Après avoir plaidé pour un tandem Juppé-Borloo, le député a réaffirmé le rôle important que peut jouer l’UDI dans une campagne qui l’inquiète.
Quelle est la place de l’UDI dans ces élections? Après avoir affirmé que le parti ne soutiendrait plus la campagne de François Fillon, Yves Jégo, vice-président, a mis en avant le rôle que peut jouer Jean-Louis Borloo. "Je n’imagine pas que le centre ne puisse pas être autour de la table et Jean-Louis Borloo a un rôle à jouer. C’est un sage qui a de l’expérience et qui vient de la société civile. Il réalise un travail formidable en Afrique et je pense qu’il serait prêt à apporter sa pierre à la construction d’une offre politique cohérente et stable, qui nous évite l’arrivée de Marine Le Pen".
Pour le député de Seine-et-Marne, la seule politique cohérente tiendrait dans une alliance entre centriste et Les Républicains.
"La question prioritaire est de faire de la cohérence. Qui a gagné les grandes villes? La région Ile-de-France? Les alliances saines, simples entre Les Républicains et le centre incarné par l’UDI. C’est ce modèle qui est la martingale gagnante pour avoir, demain, à l’Assemblée nationale, une majorité cohérente. C’est le problème numéro un d’Emmanuel Macron qui, s’il n’a pas de majorité, ne gouvernera pas. Il faut un président de la République crédible mais aussi une majorité à l’Assemblé".
Pour le maire de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), l’accord entre l’UDI et Les Républicains est désormais obligatoire pour trouver un candidat crédible.
"C’est des Républicains et de l’UDI que naîtra la lumière. Si leurs responsables avaient l’intelligence de se réunir pour essayer de trouver une formule consensuelle… Il faudrait peut-être faire comme au Vatican, murer la porte et attendre qu’il y ait une fumée blanche qui sorte, pour qu’on ait un candidat. Au-delà de la plaisanterie, je suis très inquiet parce que tout le monde est perturbé. Chaque fois que l’on est sur un plateau on ne peut plus parler de notre projet. On ne parle que de notre candidat et il est temps que l’on parle de notre projet".
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