Soutenez-vous l’appel au blocage le 17 novembre? Sur les réseaux sociaux, ceux qui ne soutiennent pas la mobilisation font de plus en plus de bruit. Face à eux, les gilets jaunes - qui appellent au blocage des routes depuis plusieurs semaines - s’organisent massivement.
"Bloquons-tout": c’est le mot d’ordre général dans plus de 300 villes de France. Une pétition sur internet pour une baisse des prix à la pompe atteint plus de 770.000 signatures, ceux que l'on surnomme "les gilets jaunes" distribuent des tracts, diffusent vidéos et appels sur internet pour paralyser les routes du pays, et relayant parfois des fake news.
"Si le gouvernement ne plie pas, on ne lâchera rien de notre côté jusqu'à la baisse des taxes": la détermination de Stéphane Gobillot membre du groupe blocage national à Albi, dans le Tarn, s'annonce sans faille.
"On n'en peut plus, on ne vit plus. Aujourd'hui, on ne peut même plus sortir au restaurant, on ne peut pas se payer une place de cinéma, on ne peut même plus partir en vacances. On travaille pour l'Etat, c'est inadmissible!" clame-t-il sur RMC.
Mais des voix s’élèvent contre la manif du 17 novembre: "On fonce dans le mur les gars. Ce qui m’importe, c’est la planète que je laisse à mon fils, pas l’état de mon porte-monnaie" écrit sur Facebook un père de famille en colère, dans un message relayé plus de 50.000 fois en quelque jours. Le #SansMoiLe17 prend de l’ampleur.
"Sur 40 ans, on a réussi à détruire la moitié de la planète. C'est catastrophique. Je ne veux pas d'une mobilisation contre la taxe sur le pétrole. C'est catastrophique pour l'environnement. On pourrait faire une manifestation, plus logique, pour le climat, afin de promouvoir des initiatives" explique Romuald, de son côté.
Pour le président de l’association "Respire", ceux qui appellent au blocage oublient les victimes de la pollution de l’air. Elle tue environ 7 millions de personnes par an dans le monde.
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