Le PSG sur sa lancée…
Retour sur la première partie de la J 17…
Pour être encore dans le coup, à quelques jours de la trêve, chacun fait son petit bilan. Gagner 2 matches sur 3, prendre des points avant Noël, mais être dans le coup, en haut ou en bas. Un élément de langage « pré-fêtes ». Pour le LOSC se redresser devient en effet urgent. Prendre des points et écarter la crise de l’affaire Landreau. Avec le TFC et Montpellier à domicile et Reims à l’extérieur au programme, les plus optimistes des Lillois ont dû se dire que le pied du sapin pouvait être garni. Mais pour ça, il faudrait que Lille montre un autre visage. Les intentions sont là, mais ça manque de flamme. Le LOSC est en manque de confiance et semble attaquer en reculant. Le TFC venu là pour d’abord jouer en « L1 touch » et donc surtout « bien défendre », n’a pas vraiment de mal à repousser son adversaire. Le TFC qui en début de saison a été vu comme un possible Montpellier de 2013 est moche. Même Ben Yedder, le Messi du Sud-Ouest est sur le banc. Trop joueur pour Casanova, l’homme capable de transformer le foie gras en pâté !
Dans ce match sans vrai rythme, c’est tout de même Lille qui veut le plus jouer. Ce n’est pas une surprise, mais on se dit que si le LOSC ne devient pas efficace, n’est pas plus déterminé, c’est le hold-up en contre qui se profile. Peu habile dans le jeu (qu’il est loin le jeu lillois…), Martin ne fait rien, Payet est toujours à l’envers, Kalou discret, c’est sur coup de pied arrêté que Lille marque. Un but qui ne change rien. Toulouse continue de ne rien produire et Lille de se dire que le plus dur est fait. Le précieux succès de Lille prend définitivement forme quand Payet colle une frappe sublime dans la lucarne. Un but qui va lui permettre d’entretenir l’illusion autour de son niveau. Et pour ce qui est du niveau de Lille dans cette L1, l’incertitude plane encore. Ce qui est sûr, en revanche, c’est qu’un retour dans le haut du tableau n’est pas à exclure…
3 victoires de suite dont 2 en championnat sur le même score de 4/0, le PSG ressemble enfin à l’équipe annoncée, promise en début de saison. J’aime bien Rudy Mater et quand il dit que le score ne reflète pas la physionomie du match, il a raison. 6/0 eut été plus net. Paris a d’abord débuté très fort. Quelques minutes d’un gros pressing pour montrer qu’à la moindre ouverture les attaquants pouvaient marquer. Le problème de VA, c’est justement d’avoir laissé beaucoup d’ouvertures, des espaces, des failles. VA a voulu jouer. Dans le cœur de la première période, les Nordistes ont même largement fait jeu égal. Enthousiaste, audacieux, VA a essayé. On le sait Sanchez n’est pas un bétonneur et il ne pouvait, ne voulait pas changer son idée de jeu. Mais face à ce PSG, jouer devient fatal. Thiago Silva derrière a été impérial. Sens du marquage, de l’anticipation, de la relance, ce défenseur est énorme. Au milieu, chaque ballon est nettoyé par Motta. Et devant, si le quatuor est sérieux, il peut faire de grosses différences. Une fois le premier but marqué, l’histoire du match s’est ensuite principalement déroulée sur le même mode : VA essaye d’attaquer, Paris récupère, nettoie et contre. Les situations se sont multipliées et l’issue de la rencontre est vite devenue évidente.
Dimanche, le PSG va recevoir l’OL. Privé de Grenier et Gourcuff, Garde sera-t-il tenté d’attendre ? De se positionner plus bas que d’habitude, de boucler les espaces ? L’approche tactique de l’OL dans ce choc intrigue déjà…
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