Le PSG pique une crise…
Retour sur la première partie de la J13 de Ligue 1…
Depuis que ce « nouveau » PSG existe tout a été dit et rien de vraiment neuf n’est à observer derrière le miroir grossissant d’une défaite que les circonstances ont rendu honteuse. Tout a été dit oui, et sur ce blog notamment : La relativité de la force du blé et partant la bêtise de considérer Paris champion avant de jouer (sans parler du titre en janvier, des 10 points d’avance et autres absurdités), l’équipe de stars (où étaient-elles hier ? ) parce que l’époque veut qu’on inverse la règle et qu’on devienne star avant d’être. Et la star, Ibra, parlons-en, celle dont les buts tournent en boucle sur You Tube, de sa place énorme dans un club pas à sa mesure ! Sujet, là encore, maintes fois évoqué ici. Et le reste ? Ancelotti et Leonardo qui, malgré eux, ont pensé que ça serait plus simple. Comment les blâmer ? Ils ont beaucoup gagné et qui peut le plus peut le moins, surtout dans la petite L1, non ? Et non, car ils sont au PSG. Et à Paris, en ce moment, Ancelotti ou le Pape sur le banc, c’est pareil. Reste quand même à savoir si le Pape ferait autant de changements de joueurs et de tactiques. La diplomatie pour concerner tout le monde a semble-t-il trouvé sa limite. Chaque essai est puni. On parlait d’un match de Coupe par semaine, mais cette saison, c’est deux ! Et ça, croyez le ou non, ça n’existe qu’à Paris ! La scène surréaliste avec comme acteur principal Antonetti au moment du carton rouge à Costil est révélatrice de l’environnement dans lequel doit évoluer le PSG. La machine à laver dont parlait Cayzac, en son temps, est devenue une laverie qui tourne à plein régime. Et tant que le staff ne prendra pas toute la mesure du phénomène, ils pourront parler tactique des heures entières, changer les joueurs, se payer toutes les danseuses du monde, rien ne bougera. On peut aussi hurler, réserver la Bastille et République, vouloir découper tout le monde. Pourquoi pas après tout puisque tout le monde est coupable et que personne ne doit se cacher au moment de traverser cette crise.
Alors après il y a le match héroïque des Rennais. 2 tirs, deux buts, deux cartons rouges et un bon début de match. Rien de dingue, juste ce qu’il faut. Un pressing haut pour gêner la relance. Ce qui est dingue en revanche, c’est à quel point ça a surpris le PSG. Il attendait Rennes replié ? Peut-être, mais le temps de s’adapter, les Bretons menaient 1/0. Le reste, c’est essentiellement l’attaque-défense, la maladresse des Parisiens, les mauvaises attitudes, les carences. Le mental défaillant ? Oui, encore qu’il faudrait ajuster ce propos. Le mot défaillant n’est pas juste et la vérité, c’est surtout que ce PSG doit élever le niveau d’exigence mental. Matuidi servait jusque là de modèle. Visiblement épuisé, il est passé au travers en étant en cause sur les deux buts rennais. Paris n’a rien perdu hier, mais a reçu une énorme claque. Une leçon aussi, s’il en fallait une, qu’au-delà des discours médiatiques, personne en L1 n’est résigné.
Loin de la fureur des événements du Parc, la veille, à Lorient, Rudi Garcia a semblé tout aussi désemparé qu’Ancelotti. Il n’a, en effet, rien compris du match de son équipe, la première période surtout. En off, il a déclaré sans se cacher, que bien au-delà des grandes discussions tactiques, il ne comprenait pas pourquoi ses joueurs avaient été aussi absents. C’est tendu à Lille, on entend ça de plus en plus. Et après ? Gentil et diplomate (comme Ancelotti d’ailleurs), ça ne marche pas. En mode adjudant, non plus ou pas longtemps. Deschamps a gagné avec l’OM avant de se couper de son groupe et d’une grosse partie du public. Bon à jeter à la poubelle ! Mais avec l’EDF, ça repart et tout va bien. A quand un vrai bilan de la responsabilité du joueur ? De vraies sanctions financières pour compenser l’inflation de blé et les salaires trop importants donnés à des joueurs moyens… Saint-Etienne a pas mal travaillé en ce sens. Gestion et salaires contrôlés et groupe uni, on avance. A Evian, à 2/0, on a plutôt reculé pour finir à 2/2. On joue bien un an et puis c’est fini. C’est Montpellier, le champion qui saute au plafond de joie après un nul à Valenciennes. Et ça vaut pour tout le monde. Tout ce petit monde qui se tient tout serré en haut du classement…
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