Le PSG toujours candidat…
Vainqueur de Saint-Etienne, le PSG revient à 3 points de Montpellier. Dans le même temps, Lille, bien plus fringuant, s’est également imposé pour demeurer un outsider crédible…
Une forme de folie s’est emparée de notre L1. Et pendant que le duo promis au titre gamberge l’équipe en forme, c’est bel et bien le LOSC. Alors que le duo PSG/Montpellier fait de ses matches une sorte de souffrance, Lille va à Nice et maîtrise l’événement avec une tranquillité troublante. Hazard, en feu, continue de penser à tout. Devant, De Melo, l’autre homme fort de cette fin de saison est décisif. Entendons-nous néanmoins sur le mot « maîtrise ». Il ne s’agit pas de dire que Lille a largement dominé la rencontre. A dire vrai, en seconde période, Lille a même souvent reculé laissant le ballon à Nice. Le problème c’est que cette équipe n’a pas su quoi en faire. Même en reculant, le LOSC a donc contrôlé son adversaire pour remporter trois points qui n’ont jamais semblé pouvoir lui échapper.
Le PSG abordait donc son match avec Lille devant lui mais avec l’opportunité aussi de profiter du faux pas de Montpellier. Avec un milieu remanié, le PSG domine son sujet mais avec toujours cette forme d’incapacité à être concret. Certes Sainté ne sort pas et attend derrière. Même mené, Sainté ne semble pas décidé à prendre des risques. C’est peut-être une bonne idée face à ce PSG qui à force de souvent « tripoter » inutilement fini toujours par commettre des erreurs. En seconde période, les Verts deviennent bien plus entreprenants. Paris joue en contre et à force de faire des mauvais choix en attaque reste sous la menace d’une égalisation. Sorti, une nouvelle fois, d’un match avec beaucoup d’ombres, Pastore va trouver l’interrupteur et asseoir la victoire du PSG en fin de match. Laborieusement Paris parvient à rester candidat au titre
La veille, Montpellier jouait donc pour s’envoler vers le titre. 8 points d’avance les attendaient après quelques gorgées d’Evian. Qui pouvait envisager un tel scenario ? Equipe en place, basse, c’est somme toute banal. Mais Evian ajoute une autre qualité, c’est propre techniquement. C’est loin d’être anodin car c’est comme mettre des gros bouquets de fleurs sur un mur en béton. Une tactique qui a pris en défaut Montpellier. Et même si les Héraultais sont passés tout près d’une fin de match héroïque, à froid, ne faut-il pas penser que le leader a surtout évité la défaite dans cette J35 ? Possession, occasions de but, Montpellier a évidemment dominé mais sans Utaka, sans un bon Giroud, ce fut souvent stérile. Et en contre, en jouant entre les lignes, Evian a toujours laissé planer une réelle menace que ne traduit pas le bilan sec : deux tirs, deux buts ! La fin de match, le penalty manqué, les trois points qui s’échappent vont encore nous conduire à évoquer la pression, la nervosité à l’approche du titre. Je vais éviter de rentrer dans ces considérations car au sujet de Montpellier, s’il y a une chose que l’on sait, c’est qu’on ne sait rien. C’est un OVNI depuis le début de la saison, et on ne sait pas vraiment où il va atterrir. Retenons néanmoins un fait, à mon sens, non négligeable : la suspension de Belhanda.
Pour le reste, le succès de l’OL ne comptera que dans l’optique d’une 4e place inutile. Rennes jouera pour la 5e place en étant dans le même temps l’arbitre du match Paris/Montpellier…
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