Quand Charles Consigny manifestait pour le CPE "en mocassins à glands"

La Grande gueule Charles Consigny a gentiment moqué les manifestations étudiantes contre le projet de loi El-Khomri de ce mercredi. L'occasion de nous donner sa version des AG étudiantes, où seuls votent "trois dreadeux entre deux joints".
Il ne fallait pas s'attendre à ce que Charles Consigny soutienne les manifestations contre la loi El-Khomri, ce mercredi, partout en France. "On est dans un jeu de rôle typiquement français, estime dans les Grandes Gueules celui qui est ouvertement à droite. Le débat est ridicule, pour moi c'est une loi d'ajustement qui aurait dû faire l'objet d'aucun débat, et passer dans un train de mesures".
Selon la Grande gueule, "cette fronde s'explique parce qu'il y a trop de gens en France qui sont payés à polémiquer, notamment l'Unef, les syndicats, qui, parce que c'est leur raison de vivre, essaient de créer une agitation artificielle alors qu'ils ne représentent personne".
"Il y a trop de gens en France qui sont payés à polémiquer"
Charles Consigny a profité de la venue sur RMC du président de l'Unef, William Martinet, pour se moquer gentiment du mouvement étudiant. "Je m'en souviens des AG (les assemblées générales au sein des universités, NDR), se remémore l'ancien étudiant en droit de la Sorbonne. On vote à mains levées, il y a trois dreadeux (jeunes portant des dreadlocks, NDR) qui votent entre deux joints, et hop, on dit qu'il y a 80% des étudiants qui sont contre la loi. C'est comme ça que ça se passe. J'ai l'impression de lire une bande dessinée dans laquelle on aurait mis toutes les caricatures de la France".
Ce qui ne l'empêche pas de se caricaturer lui-même avec humour. "Je me souviens du CPE. Moi j'avais été faire une contre-manifestation pour soutenir le Contrat première embauche. Nous étions environ… quatre, à aller de la Bastille à la République au lieu de faire le chemin inverse, munies de nos mocassins à glands".
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