Rachida Dati : " Le droit de vote des étrangers n'est pas un facteur d'intégration."
Rachida Dati, maire du VIIème arrondissement de Paris et eurodéputée, était l'invitée des GG de 12h30 à 13h. La possibilité pour Alain Marschall et Olivier Truchot de lui demander son avis sur le droit de vote aux étrangers, suite aux propos du ministre de l'Intérieur, estimant que ce n'est "pas une revendication forte de la société."
L'ancienne Garde des Sceaux déclare y avoir été "favorable il y a 30 ans" mais explique aujourd'hui ne plus l'être, car le droit de vote aux étrangers : " créerait beaucoup de friction, fractionnerait la société."
Pour la maire du VIIème arrondissement de Paris, ce vote n'est pas : "un facteur d'intégration (...) ce n'est pas le débat, ce n'est pas essentiel, ce n'est pas la priorité."
Rachida Dati considère que certaines personnes sont visées inconsciemment par les hommes politiques avec ce vote : "on ne pense pas aux américains, on ne pense pas aux norvégiens, ni aux suisses. On pense aux maghrébins, aux africains." Elle a par ailleurs relevé que " : Manuel Valls reconnaît les arguments que nous avions portés pendant la campagne présidentielle."
Bien décidée à imposer son point de vue, l'eurodéputée conclue en déclarant que si le droit de vote est accordé aux étrangers : "on va aggraver les inégalités, ne pas favoriser la promotion et accentuer les discriminations."
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