Rennes: un agent SNCF ne "voulait pas rater son train" et déclenche une fausse alerte à la bombe

Le trafic a été totalement suspendu durant plus de deux heures, dimanche matin.
Un agent SNCF était entendu par la police dimanche après-midi dans le cadre d'une fausse alerte "au colis piégé" qui a entraîné la suspension du trafic ferroviaire dans la matinée à Rennes.
"A la suite de cette alerte et à la demande de la police", l'ensemble du trafic a été suspendu "entre 9h20 et 11h01, affectant plusieurs centaines de passagers" ont indiqué les autorités. Au total, 8 TGV et un TER ont été arrêtés, le temps de la fouille.
Cet employé de la SNCF avait appelé la compagnie vers 9h du matin pour signaler la présence d'un engin explosif sous le pont Saint-Hélier qui enjambe les rails, à quelques centaines de mètres de la gare. Rapidement, les forces de l'ordre demandent l'interruption du trafic, sécurisent le périmètre et fouillent les lieux, sans rien trouver.
Interpellé dans la gare en état d'ivresse, selon une source policière à RMC, avant même de monter dans le TGV, le cheminot, qui était en congé, est rapidement identifié grâce à son numéro de téléphone: il a indiqué qu'il ne voulait pas rater son train.
Il risque gros. Un licenciement n'est pas exclu par son employeur: la SNCF pourrait ouvrir une enquête interne et porter plainte. L'auteur d'une fausse alerte à la bombe risque jusqu'à deux ans de prison et 30 000 euros d'amende.
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