Rentrée dans les écoles: Emmanuel Macron rassurant?

Le président de la République a tenté de rassurer mardi en visitant une école et veut maintenir ce cap du 11 mai pour commencer le déconfinement.
Emmanuel Macron maintient le cap du 11 mai pour la rentrée des classes, une "étape indispensable" afin de remettre le pays en marche. Masque en tissu sur le visage, le président de la République a visité mardi, avec le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer, une école primaire de Poissy dans les Yvelines, qui accueille depuis le début du confinement des enfants, dont les parents font partie du personnel soignant.
Emmanuel Macron a également échangé avec plusieurs maires du département en visioconférence, pour tenter de rassurer. Une réouverture des écoles qui inquiète beaucoup d'élus. Ces derniers dénoncent un délai trop court pour mettre en place l’ensemble des mesures sanitaires prévues par le gouvernement pour pouvoir ouvrir les écoles en toute sécurité.
"Je préfère une bonne rentrée plutôt qu’une rentrée en nombre"
Le Président affirme qu’il n’y aura pas de contrainte, et a rappelé le principe de volontariat, à la fois pour les maires, les directeurs d’écoles, mais aussi pour les parents qui souhaiteraient garder leurs enfants à domicile.
Emmanuel Macron veut rassurer mais aussi maintenir son objectif d’ouverture des écoles le 11 mai. "Je préfère une bonne rentrée plutôt qu’une rentrée en nombre". Un message d’apaisement du président de la République envers les maires qui s’inquiètent de la réouverture des écoles prévue lundi.
"On ne doit pas donner le sentiment qu'il y aurait une amnistie pour les élus"
Emmanuel Macron souhaite une rentrée progressive, sur la base du volontariat, avec une priorité : le retour en classe pour les élèves en difficulté.
Une majorité d’écoles pourraient alors rouvrir le 11 mai, mais avec peu, voire très peu de classes assurées dans chaque établissement.
De la souplesse donc pour les ouvertures d’école, mais Emmanuel Macron maintient la pression sur les maires, et les mets face à leur responsabilité. "On ne doit pas donner le sentiment qu'il y aurait une amnistie pour les élus", assène le chef de l’Etat alors que plusieurs d’entre eux redoutent des poursuites judiciaires si des cas de Covid-19 se déclarent parmi les élèves et les enseignants.
Le président de la République très engagé sur le front des écoles. Car cette rentrée prend un caractère personnel pour Emmanuel Macron. C’est lui qui avait annoncé cette réouverture des classes lors de son allocution du 13 avril.
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