Rentrée des "gilets jaunes": "Emmanuel Macron est assis sur un baril de poudre et il le sait très bien"

Les "gilets jaunes" ont été quelques milliers à défiler le week-end dernier en France avec quelques tensions et de la casse à Montpellier notamment.
Pour leur "rentrée", quelques milliers de "gilets jaunes" se sont rassemblés dans plusieurs grandes villes, comme à Montpellier, où des heurts avec les forces de l'ordre ont très vite éclaté et donné lieu à des dizaines d'interpellations.
A Montpellier, des saccages ont été commis sur une grande artère commerçante, où une voiture de police, sans occupants, a été incendiée. Selon la préfecture de l'Hérault, qui a compté 500 "black blocks" environ dans le cortège, ce sont des manifestants qui ont ouvert la porte du véhicule de police et y ont jeté un cocktail molotov.
Le plus vieux magasin de la ville a également été endommagé par des flammes. Le mouvement a donc connu de nouvelles violence malgré le nombre minime de participants.
"Il ne faut pas regarder la situation sociale uniquement à travers le prisme du nombre de personnes"
Les Grandes Gueules sont revenues sur ces éléments ce lundi et le cheminot Anasse Kazib regrette ces violences qui ne mèneront à pas grand chose selon lui. "Je ne vois pas l’utilité, si on veut lutter il faut aller vers autre chose, avoir un lien avec le mouvement ouvrier organisé par exemple", juge-t-il.
"Il ne faut pas regarder la situation sociale uniquement à travers le prisme du nombre de personnes mais de voir que Emmanuel Macron est assis sur un baril de poudre et il le sait très bien. C’est pourquoi il joue sur la réforme des retraites et de la santé. Il sait qu’il y a une crise sociale qui est profonde et que les choses n’ont pas été réglées..."
"Il faut qu'on arrête de leur donner un nom sympathique. Ce sont de voyous, des casseurs"
L'agriculteur Didier Giraud qui soutenait un temps les gilets jaunes en milieu dans les premières semaines estime que ces images de violences ne sont plus du tout l'oeuvre de l'esprit initial de cette contestation.
"Ce n’est pas ça les “gilets jaunes”, il faut qu’on arrête de les qualifier comme ça. Ce ne sont plus des "gilets jaunes". Il faut qu'on arrête de leur donner un nom sympathique. Ce sont de voyous, des casseurs... Des gens qui doivent être punis, c'est tout."
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