Robert Ménard estime sur RMC qu'il faut "un régime autoritaire" en France
Le maire de Béziers estime qu'il faut un régime autoritaire en France, balaie la légitimité du Conseil constitutionnel et des règles de l'UE.
"Oui, il faut un régime autoritaire". Robert Ménard persiste et signe ce jeudi matin sur RMC. L'ancien président de Reporters sans frontières et actuel maire réélu de Béziers (Hérault) a réclamé mercredi un "régime autoritaire" pour lutter contre l'insécurité, en citant la Hongrie et la Pologne, qui s'affranchissent notamment de la Cour européenne des droits de l'Homme.
Il prends pour exemple le thème de l'immigration pour affirmer que les Français estimeraient qu'il y a un besoin d'ordre dans le pays.
"On a accueilli 400.000 personnes cette année, plus même que l'Allemagne. C'est ça le problème, on ne peut plus accueillir autant de gens, il faut dire non et arrêter de donner un certain nombre d'avantages aux gens.
Pour les mineurs non-accompagnés, plus de la moitié ne sont pas mineurs. On n'a qu'à le vérifier, un régime autoritaire c'est un régime qui ne demande pas leur avis aux gens, qui vérifie si oui ou non ils sont mineurs. Quand vous êtes mineurs non-accompagnés vous pouvez faire venir vos parents. Mais de qui se moque-t-on? Demandez aux Français ce qu'ils veulent. 80% des Français disent qu'ils ont besoin d'un homme fort ou une femme forte qui remette de l'ordre dans ce pays."
"Vous savez ce que c'est un homme fort ? Quelqu'un qui ne se plie pas devant le Conseil constitutionnel"
Il estime qu'Emmanuel Macron "n'est pas l'incarnation d'un homme fort" malgré les mesures restrictives mises en place face à la crise du Covid-19 et estime que le Conseil constitutionnel ne sert plus à rien.
"Vous savez ce que c'est un homme fort ? Quelqu'un qui ne se plie pas devant le Conseil constitutionnel. Je suis favorable, quand le Conseil constitutionnel dit non à un texte, à ce que les députés puissent reprendre le texte et s'ils votent à une majorité qualifiée puissent dire qu'ils se contrefoutent de l'avis du Conseil constitutionnel. Je suis favorable à ce que la France ne se mette pas à genoux devant la Cour européenne des droits de l'Homme."
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