Les secrets d'alcôve sur Fidel Castro
Le secret de Castro : sa vie privée et familiale
Aussi flamboyant sur la scène politique que secret sur sa vie privée, Fidel Castro, qui fête dimanche ses 80 ans, a réussi à maintenir dans l'ombre ses amours et sa famille, une saga pourtant riche en rebondissements. Peu de choses se savent sur son intimité, connue seulement de sa femme, de ses enfants et d'un cercle étroit de fonctionnaires et amis. Avant même d'être connu comme «révolutionnaire», Fidel Castro multiplie les conquêtes, choisissant de préférence des blondes sans dédaigner les métisses. Dans les années 1950 et 1960, il séduit moult Américaines, Allemandes ou Italiennes et dans les années 70, il nouera une amitié étroite avec l'actrice italienne Gina Lollobrigida qui réalisera un documentaire sur lui. Les historiens lui attribuent, à coup sûr, huit enfants et peut-être le double. Et depuis plusieurs années, le «barbu» est grand-père. L'infatigable artisan de la révolution cubaine avoue avoir consacré peu de temps à sa progéniture, mais espère «avoir été un bon père pendant le temps que j'ai passé avec eux», a-t-il dit au réalisateur américain Oliver Stone.
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FIDEL CASTRO : Tyran domestique et piètre père 81 ans, un fils légitime, une fille, cinq enfants adultérins et beaucoup de maîtresses… Le Lider Máximo n’a décidément pas la fibre paternelle
Une biographie monumentale révèle la face cachée du vieux grognard du communisme et nous livre un secret : les tyrans ont tous eu un gros problème avec papa-maman...
Fidel Castro a un secret. Une vieille blessure qu’il traîne depuis toujours. A soixante-dix-sept ans, le dictateur cubain déteste que ses enfants l’appellent «papa». Depuis leur plus jeune âge, il a appris à ses rejetons qu’ils devaient le saluer en lui donnant du «Comandante». Caramba! Chez Fidel le macho cubain, il n’est pas question de passer, aux yeux du monde, pour un de ces nouveaux pères affectueux et attentifs, ces papas poules incapables de tenir une kalachnikov, ces hommes nounous, rois du biberon et des couches-culottes,qui affaiblissent les défenses du pays. Tout le contraire de l’homme de marbre,du guérillero héroïque. Cette image, qu’il s’est forgée dans les années soixante, Castro s’y accroche toujours aujourd’hui comme un forcené. Devenu grand-père, il n’a pas changé : chez lui, les «kilikili» aux nourrissons sont proscrits. Et le mot d’ordre est toujours «A vos ordres, commandant!» Même à la maison, il faut faire silence dans les rangs.
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Aujourd'hui pour en parler avec nous : DIANE DUCRET
Diane Ducret est une auteure française, née à Anderlecht (Belgique)1 en 1982 ou au premier trimestre 1983. Après une enfance au pays basque, elle s'inscrit en hypokhâgne au lycée Molière à Paris3 avant de partir étudier à Rome. Elle passe ensuite une maîtrise d'histoire de la philosophie à la Sorbonne Paris IV, et soutient un mémoire portant sur « La modernité scientifique et la pensée du transcendantal chez Husserl », puis un DEA dans la même spécialité traitant de « La mort comme critique de la totalité : lecture de L’Étoile de la Rédemption de Franz Rosenzweig ». Puis elle entreprendra un magistère de philosophie contemporaine à l’École normale supérieure. Diane Ducret, polyglotte4, collabore ensuite à la rédaction de documentaires historiques sur France 3 pour l'émission Des racines et des ailes et a animé, en 2009 Le Forum de l'Histoire sur la chaîne Histoire5. En janvier 2011, elle sort son premier livre, Femmes de Dictateur, aux éditions Perrin, best-seller en France et traduit dans dix-huit langues. Elle évoque l'histoire des épouses et maîtresses de Benito Mussolini, Lénine, Staline, Antonio Salazar, Bokassa, Mao Zedong, Nicolae Ceau?escu, Adolf Hitler. En 2012, elle publie un second tome de l'ouvrage, où elle se penche sur le destin des compagnes de Fidel Castro, Saddam Hussein, Khomeiny, Milosevic, Kim Jong-Il et Oussama Ben Laden. Diane Ducret est également présente sur Europe 1, comme chroniqueuse occasionnelle de l'émission de Laurent Ruquier On va s'gêner.
- Date de sortie : le 11/10/2012
Elles s’appellent Inessa, Clara, Nadia, Magda… Ils s’appellent Lénine, Mussolini, Staline, Hitler… Qu’elles soient filles de noce ou grandes bourgeoises intellectuelles, simple passade ou amour passionné, ils les violentent et les adulent, mais se tournent invariablement vers elles. Epouses, compagnes, égéries, admiratrices, elles ont en commun d’être à la fois triomphantes, trompées et sacrifiées. A leurs hommes cruels, violents et tyranniques, elles font croire qu’ils sont beaux, charmeurs, tout-puissants. Car la sexualité est l’un des ressorts du pouvoir absolu. Diane Ducret raconte par le menu les rencontres, les stratégies de séduction, les rapports amoureux, l’intervention de la politique et les destinées diverses, souvent tragiques, des femmes qui ont croisé le chemin et sont passées par le lit des dictateurs.
Alors que Saddam Hussein tente de protéger sa deuxième épouse Samira de la jalousie de la première dame Sajida, l'imam Khomeiny n'admet pas que sa femme Khadije s'abaisse à faire la vaisselle, et Kim Jong-il a bien du mal à dissimuler ses infidélités à la star coréenne Hye Rim. Tandis que Mira corrige les discours de Milosevic, Oussama Ben Laden attend que Najwa accouche dans leur camp retranché d'Afghanistan, et Fidel Castro tente d'éviter les assauts de l'agent de la CIA qui est aussi sa maîtresse, Marita. Pour eux tous, l'amour, la mort ou l'exil s'entremêlent. C'est que les hommes réputés autoritaires ou charismatiques ne sont pas, face aux femmes, toujours tels qu'on les imagine ou qu'ils veulent le faire croire, et leur vie privée, tournant souvent au secret d'Etat, recèle bien des mystères et des surprises. Pour les révéler, Diane Ducret a recueilli, par une enquête non sans risque, les témoignages des compagnes, filles, amis, conseillers, médecins, gardes du corps et même ayatollahs. Le premier volet de Femmes de dictateur, déjà traduit en dix-huit langues, a fait connaître Diane Ducret comme une investigatrice et une historienne hors pair. Son nouveau livre est un exploit.
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