“Si la situation devait évoluer, nous pourrions prendre des mesures plus dures": le gouvernement prépare-t-il les esprits à un reconfinement?

La situation sanitaire se dégrade depuis une semaine. En moyenne, ces 7 derniers jours: ce sont 19.000 à 19.500 nouveaux malades du Covid qui sont enregistrés toutes les 24h.

Combien de temps la France va-t-elle tenir avant un troisième confinement? Si le ministre de la Santé, Olivier Véran, a assuré au journal de 20h de TF1 jeudi que le gouvernement avait pour objectif d’avoir vacciné tous les Français d’ici août, il n’écarte pas d’ici là un durcissement des mesures de restriction. 

En effet, la situation se dégrade: hausse des entrées en réanimation, hausse du taux de positivité des tests… Bref, tous les indicateurs virent au rouge. Alors, Olivier Véran, le ministre de la Santé prévient: 

“Si la situation devait évoluer, notamment si nous devions constater qu’il y aurait plus de variants anglais alors nous pourrions prendre des mesures plus dures comme les Français les ont déjà connues à l’automne. Ca peut aller jusqu’à un confinement”, assure le ministre. 

Un confinement comme à l'automne, donc avec écoles ouvertes. “Nous avons toujours fait le choix à la suite du premier confinement de ne pas fermer les écoles. Nous n’avons aucun regret car fermer les écoles, c’est une mesure qui est prise lorsqu’il y a des craintes sur le non-respect d’un protocole sanitaire et c’est lorsqu’on observe des flambées épidémiques en lien avec les écoles, ce qu’on n’observe pas à date dans notre pays”, précise-t-il. 

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Quel effet pour le couvre-feu?

Mais que le bout du tunnel semble loin pour les restaurants, bars, et les stations de ski. "Hélas" souffle Olivier Véran. 

“Au moment où on est en train de se poser la question du couvre-feu, du confinement, on imagine que ce n’est pas le moment d’envisager des mouvements de population”, assure-t-il. 

En attendant de nouvelles restrictions, le gouvernement espère que le couvre-feu à 18h portera ses fruits. Dans les 15 départements où il est en place depuis le 2 janvier, le taux d'incidence a baissé de 15 à 20% en une semaine.