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J-1 avant le discours de politique générale, Borloo qui se retire de la vie politique et tensions entre la France et le Rwanda 20 ans après le génocide, c'est le Top de Bouridn Direct
J-1 avant le discours de politique générale. 89 parlementaires de gauche lancent un avertissement au gouvernement, et posent leurs conditions pour accorder leur vote de confiance au nouveau Premier Ministre. Christian Paul, député socialiste de la Nièvre fait partie des signataires. Il était l'invité de RMC à 7h40 : "Nous ne sommes pas les Révoltés du Bounty. On va écouter le discours de Manuel Valls, et notre vote dépendra de la teneur de son discours. On demande notamment que le pacte de responsabilité soit conditionné à des embauches et à des investissements de la part des entreprises".
L'extrême-gauche, elle, sait déjà qu'elle ne votera pas la confiance. Jean-Luc Mélenchon était l'invité de RMC et BFM TV entre 8h35 et 9h : "Il ne faut pas voter la confiance à qui ne la mérite pas. Le discours de Manuel Valls est une comédie, il n'y a aucune surprise sur ce qu'il va dire". Jean-Louis Borloo se retire de la vie politique. A 63 ans, le président de l'UDI a annoncé qu'il mettait un terme à ses mandats : la présidence de l'UDI, mais aussi son mandat de député, et de président du groupe UDI à l'Assemblée. Fin janvier, Jean-Louis Borloo était hospitalisé en urgence pour une "pneumonie aiguë frontale". Yves Jégo, député UDI de Seine-et-Marne était l'invité de RMC à 7h10 : "Je l'ai au téléphone hier, il avait une bonne voix. Il a été très malade, il va mieux, mais sa convalescence sera longue. J'espère qu'on pourra de nouveau compter sur lui plus tard".
Tensions diplomatiques entre la France et le Rwanda. Même l’ambassadeur de France ne pourra pas assister aux commémorations des 20 ans du génocide rwandais aujourd’hui. Il est persona non grata. Paris renonce à envoyer la ministre de la justice Christiane Taubira, après les propos du président rwandais Paul Kagamé, qui accuse la France d’avoir eu un rôle direct pendant le génocide. À 7h, Bernard Kouchner, ancien ministre des affaires étrangères, dénonce une décision ridicule : "Les Belges ont aussi été accusés, mais ils sont là ! Personne ne comprend la décision de la France au Rwanda alors que les choses s’arrangeaient". À 7h30, le député Paul Quilès soutient cette décision : "Un représentant de la France ne peut se retrouver mêler à des accusations de cette nature. Il ne s’agit pas d’un boycott. Paul Kagamé ne comprend que le rapport de force. Il doit retirer ses propos".
Et à 6h30 sur RMC les respacés du génocide se souviennent et, pour certains, tentent d'oublier. "On a vu tout un village se faire massacrer. Aujourd'hui, je ne pourrais pas vivre au Rwanda".
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