"Trouver un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle": près d’un actif sur deux souhaite changer de métier

Conséquence de la crise sanitaire, beaucoup de travailleurs décident de changer d'orientation professionnelle.
La crise sanitaire et ses conséquences sur les parcours professionnels. Près d'un actif sur deux est en train de se reconvertir ou envisagent de le faire. Selon les résultats d'une étude de Centre Inffo, un actif sur cinq est aujourd'hui déjà engagé dans une reconversion professionnelle.
Ces reconversions professionnelles sont motivées d'abord et avant tout par une volonté de se rapprocher de ses valeurs et de vivre davantage de ses passions pour 86% des sondés, souligne l'enquête.
Conséquence de la crise sanitaire, beaucoup de travailleurs décident donc de changer d'orientation. Depuis 7 ans, Vina travaille dans la restauration rapide.
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Elle a gravi les échelons et elle est aujourd'hui directrice. Mais l'an dernier, elle décide de changer de vie: "Il faut dire que l’année 2020 a été compliquée", explique-t-elle.
Un choix accéléré par la crise sanitaire: "Le confinement, le déconfinement, le couvre-feu, la possibilité d’ouvrir les salles, puis finalement non. Psychologiquement ça a été une année très difficile. J’avais aussi plus de temps donc ça m’a permis de faire des recherches. Peut-être que s’il n’y avait pas eu cette année là, ça aurait peut-être un peu tardé".
Un choix, aussi, surtout, guidé par ses envies. Après réflexion, elle avait besoin d'une chose précise: "Un équilibre. Trouver un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle. On a le temps de se reconcentrer sur soi, de repenser à nos objectifs de vie, réfléchir à ce qu’on aurait voulu faire autrement. J’ai eu ce temps là et ça m’a permis de me lancer".
Les métiers dans l'informatique ont "le vent en poupe"
Alors Vina va devenir ingénieure, développeuse dans l'informatique. Elle s'est donc inscrite dans une école de formation aux métiers du numérique, comme beaucoup d'autres Français. Patrick Rakotomalala, dirige cette école.
"Ça a le vent en poupe. Le rythme qu’on avait avant c’était une réunion d’information à 15 ou 20 personnes tous les 15 jours. Aujourd’hui, on a 15 ou 20 personnes toutes les semaines. Il y a du boulot et à ce niveau de compétences, ce sont des CV qui sont très visibles, lisibles et très appréciés sur la place".
Aujourd'hui, la filière du numérique est devenu le principal moteur du marché de l'emploi de la capitale, devant le tourisme, l'hôtellerie ou la restauration.
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