Un pompier, soupçonné d'être un "black bloc", a été interpellé lors de l'acte 23 des "gilets jaunes"

L'homme transportait plusieurs cocktails molotov et des feux d'artifice lors de son interpellation.
Il a été interpellé peu après 10h samedi matin avant le début de la manifestation. Un sapeur-pompier de la caserne d'Osny, dans le Val-d'Oise, a été interpellé samedi matin lors du 23ème samedi de mobilisation des "gilets jaunes" à Paris.
Les forces de l'ordre ont découvert qu'il transportait plusieurs cocktails molotov, des feux d'artifices ainsi qu'une banderole revendiquant son appartenance au black-block. Il a été placé en garde à vue avec 5 autres personnes soupçonnés d'appartenir au mouvement anarchiste. Sur les photos diffusées par le syndicat de policiers Unité SGP, on distingue un sac siglé de sa caserne, qui aurait permis d'amener ce matériel.
Placé en garde à vue pour "détention d'engin incendiaire" et "participation à un groupement formé en vue de commettre des violences contre les personnes ou des dégradations contre les biens", il a été présenté lundi au tribunal en vue d'une comparution immédiate mardi.
Très rapidement, le SDIS Service Départemental d'Incendie et de Secours du Val d'Oise a réagit se disant stupéfait et indigné. Des mesures conservatoires ont déjà été prises. En attendant les suites de l'enquête, ce pompier ne prendra plus de garde. Et si les faits sont confirmés, des sanctions seront prises a annoncé sa hiérarchie qui se portera partie civile dans cette affaire.
Cette personne ne reflète pas les valeurs des sapeurs-pompiers qui oeuvrent quotidiennement pour la sécurité de la population, rappelle le SDIS, qui a fait part de son intention de "se porter partie civile".
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