Un syndicat appelle à une "grève sanitaire" dans les lycées mardi

Dès mardi, au lendemain de la rentrée, des élèves ont manifesté un peu partout en France devant leurs établissements pour dénoncer ce protocole sanitaire jugé insuffisant.
Le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, organise jeudi en fin de journée une intersyndicale pour proposer une "grève sanitaire le 10 novembre" pour dénoncer un protocole sanitaire qu'il juge insuffisant pour freiner l'épidémie et demander en urgence de nouvelles mesures.
"Le Snes-FSU a proposé aux syndicats de l'éducation FSU et à l'intersyndicale éducation d'appeler les personnels à une "grève sanitaire le 10 novembre", et ce "partout où les conditions sanitaires ne seraient pas réunies pour assurer la sécurité", a expliqué à l'AFP Sophie Vénétitay. Le syndicat demande notamment "le passage à des demi-groupes", la "réorganisation de la demi-pension", le "recrutement d'agents pour nettoyer davantage les salles" et une "réflexion pour renforcer l'aération".
Dès mardi, au lendemain de la rentrée, des élèves ont manifesté un peu partout en France devant leurs établissements pour dénoncer ce protocole sanitaire jugé insuffisant. Jeudi, quelques établissements seulement étaient concernés par des blocages.
A Paris, selon le rectorat, des élèves ont bloqués brièvement jeudi matin quatre lycées (Turgot, Voltaire, Paul Valéry et Turquetil), sans incidents. En Haute-Corse, des rassemblements et tentatives de blocus ont eu lieu devant deux lycées à l'Ile Rousse et Bastia, a précisé à l'AFP le rectorat de Corse. En Seine-et-Marne, deux lycées ont été bloqués, l'un à Thorigny-sur-Marne et à Melun, avec une intervention de la police. A Nantes et Saint-Nazaire, jeudi matin, des lycéens dénonçaient un protocole sanitaire "inexistant" et la "mise en danger des professeurs et des élèves" en raison de la crise sanitaire.
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