"Une action imminente était en préparation": nouvelles révélations autour de l'arrestation d'une jeune fille de 18 ans à Béziers

Un sabre, deux systèmes élaborés d'engins explosifs, plusieurs bouteilles scotchées entre elles, des billes ont ainsi été découverts.
Le parquet antiterroriste a prolongé lundi soir de 48 heures les gardes à vue d'une jeune fille de 18 ans soupçonnée d'avoir voulu commettre un attentat et de trois autres femmes de sa famille, interpellées à Béziers dimanche.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste" et pour "détention et fabrication d'explosifs en relation avec une entreprise terroriste" afin de déterminer la nature du projet éventuel.
Les interpellations avaient été effectuées dans la nuit de samedi à dimanche par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d'éléments laissant craindre une action violente, avait-on expliqué dimanche à l'AFP de source proche de l'enquête. Cette source avait indiqué que des églises à Montpellier semblaient visées.
Selon la source judiciaire, une des interpellées, âgée de 18 ans, est visée principalement, car soupçonnée de vouloir commettre une action violente.
Des églises visées à Montpellier?
Ce mardi, nos confrères du Midi Libre dévoilent de nouveaux éléments de l'enquête. D'après le quotidien, la principale suspecte, âgée de 18 ans, avait bien effectué des repérages, sur Internet, sur des églises situées à Montpellier. Les enquêteurs confirment: il y avait chez la suspecte une "détermination" à passer à l'acte et "Une action imminente était en préparation". Elle aurait attiré l'attention en évoquant sur les réseaux sociaux l'idée de commettre un attentat pendant le week-end de Pâques.
Toute sa famille, présente dans l'appartement, a été interpellée, en raison, notamment, des très nombreux éléments matériels retrouvés sur place: un sabre, deux systèmes élaborés d'engins explosifs, plusieurs bouteilles scotchées entre elles, des billes. Et un mécanisme de déclenchement à distance.
Des photos de décapitation et de la propagande islamiste ont été retrouvées dans l'appartement.