Une fête clandestine réunit 300 personnes dans le Val-de-Marne: ce que l'on sait

Une soirée clandestine en plein confinement a rassemblé vendredi soir plus de 300 personnes à Joinville dans le Val-de-Marne. Arrivés sur place, les policiers ont été pris à partie par les convives visiblement très alcoolisés.
Alertés par des riverains, des policiers intervenus pour interrompre une soirée privée réunissant 300 personnes dans le Val-de-Marne ont été pris à partie dans la nuit de vendredi à samedi, a appris l'AFP de source proche du dossier.
Une enquête pour violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique a été ouverte et confiée à la sûreté départementale, a annoncé le parquet du Val-de-Marne.
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Tapages nocturnes répétés
Vers 02h du matin, des voisins appellent la police en raison du tapage causé par une fête dans le pavillon d'un particulier à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). Selon Le Parisien, l'endroit serait régulièrement loué pour des fêtes clandestines et connu du voisinage.
Arrivés sur place, les policiers constatent que quelque 300 personnes sont rassemblées, "dans un mépris total des règles sanitaires", a dénoncé samedi la préfecture de police sur son compte Twitter. Selon une source proche du dossier, les convives auraient été invités via les réseaux sociaux.
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Bagarre générale
Alors qu'une bagarre générale semble être en cous toujours selon Le Parisien, les fêtards "manifestement très avinés", prennent à partie les policiers et, "mécontents", leur jettent des bouteilles, révèle la préfecture de police. Les agents font alors usage de grenades de désencerclement et évacuent ces invités alors que certains d'entre eux profitent de la confusion qui règne pour s'échapper par leurs propres moyens.
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Aucune interpellation
Un des convives a été retrouvé dans une rue adjacente gravement blessé à l'œil, affirmant avoir été touché par un tir de LBD. Pourtant, les policiers assurent ne pas en avoir fait usage.
Il n'y a eu aucune interpellation dans l'immédiat mais les enquêteurs cherchent à identifier les auteurs des violences ainsi que les organisateurs de la soirée.
"Les policiers n'ont procédé à aucune verbalisation, puisque des individus se sont enfuis par les toits. Les policiers n'ont pas voulu prendre de risques tandis que la salle était évacué à cause des gaz. Là, les policiers ont pu effectuer les premières constatations", explique à BFMTV Reda Belhaj, délégué départemental du syndicat SGP police FO.
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