Pénalisation des clients de prostituées: amende, prison ou...mariage !
Le Fil d'Ariane du 03/11

A l’heure actuelle en Russie les clients de prostituées ne sont pas pénalisés. Chose qui ne convient pas du tout à Olga Galkina, une députée élue à l’assemblée locale de Saint-Pétersbourg, qui vient de déposer un projet de loi original pour pénaliser les clients de prostituées…
Son projet offre la possibilité aux clients pris en flagrant délit de choisir leur punition : soit ils s’acquittent d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 850 euros, soit ils purgent une peine maximale de 15 jours de prison soit enfin ils épousent la prostituée.
Selon l’élue, son projet de loi est la solution pour mettre un terme aux « mesures répressives » dans la lutte contre la prostitution tout en « responsabilisant un peu mieux les clients de prostituées ».
Rappelons qu’en France le débat a été relancé récemment avec ces 200 élus qui ont interpellé les sénateurs au début du mois d’octobre pour que la proposition de loi sur la pénalisation des clients (qui prévoyait une amende de 1500 euros, 3750 en cas de récidive), qui avaient été finalement supprimée en juillet par la commission spéciale du Sénat, soit rétablie.
En Europe, la question divise toujours : si certains pays comme la Suède, la Norvège ou l’Islande ont directement choisi d’abolir la prostitution, d'autres pays comme l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas ou la Grèce ont préféré la légalisation.
Depuis 2007, en Ecosse le simple fait de «solliciter une personne prostituée dans un lieu public» ou de «rôder dans les rues» dans un but sexuel est considéré comme un acte criminel. Les personnes arrêtées risquent une amende de 1500 €.
Au Japon, leur perception des choses est un peu plus singulière : la prostitution est interdite uniquement s’il y a une pénétration vaginale. En revanche, la fellation ou la sodomie ne sont pas interdites.
Ariane LIMOZIN
Productrice
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