Violences policières à République: le rapport de l'IGPN rendu public, trois enquêtes administratives ouvertes

Après l'évacuation violente d'un campement de migrants place de la République lundi soir, un rapport circonstancié avait été demandé à la police des police par Gérald Darmanin.
Sommé de présenter sous 48 heures un rapport circonstancié à la demande du ministre de l'Intérieur après l'évacuation violente par des policiers d'un éphémère camp de migrants place de la République lundi soir, la police des polices a rendu ses conclusions jeudi et annoncé l'ouverture de trois enquêtes administratives pour des faits distincts.
Concernant le croche pied, effectué par un commissaire divisionnaire sur un migrant en marge de cette évacuation, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) écrit dans son rapport que le fonctionnaire a commis un "manquement par un usage disproportionné de la force". "Je prendrai des sanctions contre lui", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, demandant la réunion du conseil de discipline.
Les investigations toujours en cours après le témoignage d'un journaliste
Dans la deuxième enquête, sur un coup de pied donné par un policier à un manifestant, l'IGPN estime qu'il n'y a pas eu de faute. Soulignant que le policier n'était pas équipé de bouclier ou de bombe lacrymogène, il a utilisé cette technique, ce coup de pied, enseignée dans les écoles de police, "pour repousser ses agresseurs", dit le rapport.
Enfin sur les coups qu'auraient reçus le journaliste Rémy Buisine, le rapport n'apporte pas de conclusion, les investigations n'étant pas terminées. La police des polices indique que le journaliste n'a pas répondu aux sollicitations. Rémy Buisine indique que c'est faux et qu'il se tient toujours à disposition des enquêteurs.
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