A l'occasion de l'examen en première lecture du projet de loi sur l'avenir de l'agriculture, les sénateurs ont voté un amendement (déjà adopté en commission) qui prévoit qu'en cas d'attaque, le préfet délivre à l'éleveur une autorisation de tuer des loups pour une durée de six mois sur le territoire de sa commune. Cette disposition est contraire à la convention de Berne signée par la France qui classe les loups en « espèce strictement protégée ». Les écologistes dénoncent la création « d'un permis de chasse » contre les loups. Mais selon Didier Guillaume, sénateur (PS) de la Drôme et rapporteur du projet de loi, invité ce mardi de Jean-Jacques Bourdin, "la situation pour les éleveurs devient intolérable dans les régions où le loup se multiplie".
Bergers en colère: faut-il abattre les loups?

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