PSA Peugeot Citroën espère lever jusqu'à 3 milliards d'euros environ grâce à une augmentation de capital par laquelle l’État français et Dongfeng prendraient chacun une participation de 20 à 30% dans le constructeur français. L’État interviendrait pour permettre à la partie française de conserver le contrôle de PSA.
Le groupe automobile français en crise espère signer un accord préliminaire avec son partenaire chinois d'ici fin novembre. L'accord définitif serait attendu début 2014, selon Reuters.
« L'Etat a semblé vouloir créer un noyau dur avec la famille Peugeot »
Bernard Jullien est directeur du Gerpisa, réseau international de recherche sur l'industrie automobile. Il comprend l’intérêt de Peugeot pour ces prises de participation par des entreprises étrangères. «
On a PSA qui est allé chercher de l’argent et qui a trouvé Danfeng sur son chemin. Et puis ça correspondait à une somme qui conduisait DangFeng à être majoritaire. Du coup, l’Etat a semblé vouloir créer un noyau dur avec la famille Peugeot pour éviter un passage sous contrôle de PSA sous DangFeng pour permettre que l’argent arrive sans que la prise de contrôle par le chinois ne se fasse ».
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