"Une nouvelle étape s’ouvre désormais", a dit Nicolas Sarkozy en commentant dimanche soir la nette victoire de son camp au second tour des élections départementales. En effet, l'UMP, alliée à l'UDI et au MoDem, se retrouve aux commandes de 66 départements (de 1.125 à 1.155 cantons), avec un gain de 25 départements, dont la Corrèze et l'Essonne, les très symboliques fiefs du président François Hollande et de son Premier ministre Manuel Valls. Dès lors, s'estimant renforcé dans sa stratégie, l'ex-chef de l'Etat se projette vers 2017 en promettant "un projet républicain d'alternance, fort, réaliste et profondément nouveau", au cœur du nouveau parti qu'il s'apprête à fonder.
Si, contrairement à Alain Juppé et François Fillon, Nicolas Sarkozy n'a toujours pas annoncé sa candidature à la primaire, personne, dans son camp comme ailleurs, ne doute de ses intentions. En tout cas, Bernadette Chirac, elle, y croit fermement. Au moment de commenter la victoire de la droite dans son fief de Corrèze, l'ancienne première dame a estimé que Nicolas Sarkozy a "dit des choses qui nous encouragent à continuer". Et d'ajouter, au sujet de l'échéance électorale de 2017: "On sait très bien qu'il n'y en a qu'un, c'est Nicolas Sarkozy, on va préparer les présidentielles".
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