Sans surprise, les finances de l'UMP ne sont pas au beau fixe. L'audit financier sur ses comptes fait état d'une dette financière de 79,1 millions d'euros fin 2013. Et les fonds propres du parti sont négatifs à hauteur de 40 millions d'euros.
Le reste de la dette est "issue de l'acquisition immobilière" de l'actuel siège du parti, un immeuble rue de Vaugirard dans le 15e arrondissement de Paris, selon la synthèse des conclusions de l'audit.
Ce montant est proche de celui évoquée il y a une dizaine de jours par François Fillon, l'un des trois membres du triumvirat porté à la tête de l'UMP après la démission de Jean-François Copé.
Un parti qui reste solvable
Si la situation n'est pas au beau fixe, le chiffre de la dette s'est toutefois réduit par rapport à 2012, année où elle dépassait alors les 96 millions d'euros.
Et, selon les conclusions de l'audit, le parti est solvable. L'UMP, qui clame avoir encore entrepris des économies cette année, présente une trésorerie positive fin juin. Le parti espère ainsi avoir ramené sa dette à 55 millions d'euros d'ici à 2017.
Pour atteindre cet objectif, l'audit préconise de limiter les dépenses de fonctionnement à 15 millions d'euros par an, soit 20% de moins qu'en 2013, et le coût de "l'animation politique" (meetings et autres) à 19 millions d'euros.
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