Le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont ouvert le bal dès jeudi. Dimanche ce sera au tour des 46 millions d'électeurs Français d'aller voter pour leurs députés européens. Selon les derniers sondages moins d'un électeur sur deux seulement devrait participer à ce scrutin, que le Front national aborde en position de léger favori, devant l'UMP et un PS à la peine. Pour faciliter la participation, plus de 400 communes ont retardé la fermeture de leurs bureaux de vote.
Deux mois après les municipales, cette consultation, qui sera le premier test électoral du Premier ministre Manuel Valls, se tient dans un contexte marqué par la défiance à l'égard de l'Europe, l'impopularité record de François Hollande et les divisions de l'UMP.
Les abstentionnistes, "premier parti de France" ?
Dimanche soir, les abstentionnistes pourraient être "le premier parti de France", selon le politologue Emmanuel Rivière (TNS Sofres). Selon les instituts de sondages, l'abstention pourrait frôler, voire battre le record des européennes de 2009 (59,4%). Les instituts Ipsos et Ifop observent toutefois une légère progression de l'intention de vote (autour de 4 points depuis début mai), qu'ils évaluent autour de 41%.

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