POUR – Olivier Falorni, député radical de la Charente-Maritime:
"Je crois que c'est inévitable. Cela va s'imposer de fait. Car la première des libertés en République, c'est la sécurité et l'état d'urgence participe de cette politique de sécurité. Je n'ai donc aucun état d'âme à ce qu'on prolonge cet état d'urgence. A mon sens, cela ne s'attaque pas aux libertés".
CONTRE - Razzy Hammadi, député PS de Seine-Saint-Denis:
"Il y a la question des libertés fondamentales. Un état d'urgence, par définition, ne doit pas devenir un état permanent. Je suis donc pour que l'on revienne à une situation normale en termes de droit. Sachant qu'aujourd'hui notre droit, dans cette situation normale, permet de répondre à l'ensemble des enjeux sécuritaires comme judiciaires. On peut donc d'ores et déjà agir en conséquence".
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