Dans l'interview qu'il a accordée à huit lecteurs du journal Le Parisien, publiée ce mercredi, François Hollande a d'abord été interrogé sur le chômage et les moyens utilisés par le gouvernement pour le faire durablement baisser. "Le chômage est ma première préoccupation, car c'est la première des Français", a commencé le chef de l'État. "Depuis deux ans et demi, nous avons agi pour restaurer la compétitivité des entreprises, réduire le chômage des jeunes et lutter contre le chômage de longue durée", a poursuivi le président. Interrogé sur le contrat unique, François Hollande répond: le contrat unique pourrait être une formule. Mais de quoi s'agirait-il? Un CDD reconductible avec le risque de précarité ? Ou un CDI pour tous, mais alors avec quelles conditions de rupture ?. Le chef de l'État concluant: "Il n'y a pas de solution magique".
Une formule qui fait écho à celles utilisées par d'anciens présidents. Du "en matière de lutte contre le chômage on a tout essayé", de François Mitterrand à "l'État ne peut pas tout" de Lionel Jospin, en passant par le "c'est la vie" de Jacques Chirac à propos de la fermeture de l'usine Renault de Vilvoorde.
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