Affaire Bettencourt, affaire Karachi, arbitrage Tapie, financement de sa campagne présidentielle de 2007… le nom de Nicolas Sarkozy apparaît dans de nombreuses affaires. Et voilà qu’il est maintenant mis en examen pour corruption et trafic d'influence actifs. Selon plusieurs cadres de l’UMP, l’ancien chef de l’Etat est tout simplement victime d’un acharnement judiciaire.
"Certains magistrats veulent 'se payer' Nicolas Sarkozy"
C’est l’avis de Sébastien Huyghe, député UMP du Nord et délégué général du parti. Selon lui, "il n’y a pas de coïncidence. Il y a 15 jours il était évoqué la possibilité du retour de Nicolas Sarkozy sur la scène nationale et aujourd’hui il y a un nouvel épisode judiciaire qui se produit. Certains magistrats veulent 'se payer' Nicolas Sarkozy mais c’est contre-productif. La plupart de nos concitoyens considèrent qu’il y a un acharnement et qu’on est au-delà de la justice telle qu’elle doit être rendue".
"Ni scandaleux, ni illégal"
George Fenech, député UMP du Rhône et ancien juge d'instruction, n’est pas d’accord avec cette position. Pour lui, au contraire, la mise en examen de Nicolas Sarkozy, "ce n’est pas scandaleux, ce n’est pas illégal. Ce qui surprend c’est que ça concerne un ancien chef de l’Etat. Mais un ancien chef de l’Etat n’est pas au-dessus ou au-dessous des lois". Pour lui, cette mise en examen est même un mal nécessaire, "parce que c’est l’occasion de crever l’abcès, d’enfin dire la vérité et de ne pas se contenter de suspicions, de ragots, de rumeurs. Cette garde à vue, ces auditions, cette enquête va permettre de clore le débat sur ce supposé trafic d’influence".
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