>> Est-ce indispensable d'allonger la durée de cotisation à 43 ans?
La pénibilité financée par les entreprises
De son côté, le futur compte pénibilité, mis en place à partir du 1er janvier 2015 dans le cadre de la réforme des retraites, sera financé par les entreprises « par une cotisation des employeurs: une cotisation minimale de toutes les entreprises et une cotisation de chaque entreprise tenant compte de la pénibilité qui lui est propre ».>> Pénibilité : les entreprises doivent-elles payer ?
« Cette réforme est enfin financée de manière structurelle et sociale »
Pascal Terrasse est député (PS) de l'Ardèche et secrétaire national du PS en charge de la protection sociale. Pour lui, cette réforme souhaitée par la gauche est tout à fait à la hauteur de ses espérances. « D’abord elle répond à une exigence de justice sociale. Les gens qui travaillent dans des métiers pénibles seront mieux armés demain. Les jeunes seront pris en compte dans le cadre de leurs études. Et en même temps cette réforme est enfin financée de manière structurelle et sociale. Là on a une réforme dans la justice sociale et qui correspond à des intérêts économiques de notre pays ».« La montagne de la réforme annoncée a accouché d'une souris »
Si dans la majorité on se félicite de cette réforme des retraites, dans l’opposition, elle n’apparait pas comme une réforme de grande envergure. Pour Guillaume Peletier, le vice-président de l'UMP, on est loin de la véritable réforme qu’il fallait appliquer. « Les Français attendaient une réforme courageuse qui aurait l’audace de porter l’âge légal de départ à 65 ans, d’enfin aligné le régime du public sur celui du privé, ou encore de supprimer les régimes spéciaux qui sont les régimes de l’iniquité de l’inégalité. La montagne de la réforme annoncée a accouché d’une souris et c’est dommage pour nos compatriotes car on devra revenir sur ce régime dans les mois et années à venir car ce système n’est pas sauvé ».
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